CNRI Femmes – Selon les médias officiels, une infirmière est morte du coronavirus à l’hôpital Mehr d’Ahwaz le 2 août 2021.
Afsaneh Ehsani, une infirmière de 26 ans, est décédée après avoir donné naissance à son bébé le 31 juillet 2021. L’infirmière, qui a contracté le virus alors qu’elle travaillait à l’hôpital Mehr, a développé un grave essoufflement. En raison de sa grossesse, la maladie de Mme Ehsani s’est aggravée et elle est morte immédiatement après avoir accouché (Hamshahri Online- 2 août 2020).
Autre nouvelle malheureuse, le Dr Sogand Sedaghatnia, interne en cardiologie à l’hôpital Imam Hossein de Téhéran, est décédée subitement des suites d’un accident vasculaire cérébral. Selon ses collègues, elle travaillait dans le centre d’urgence COVID-19, qui est plus encombré que jamais ces jours-ci. Depuis mars 2021, huit jeunes internes en médecine sont morts subitement en Iran (Agence ROKNA – 31 juillet 2021).
Le décès d’internes dû au stress lié à un travail hospitalier difficile fait partie des catastrophes que nous avons rapportées par le passé. Ces informations ne sont que quelques exemples du nombre élevé de décès du personnel médical en Iran dus au Coronavirus. Mohammad Mirzabeigi, chef de l’Organisation des infirmières, indique les statistiques suivantes : “En mai, 120 infirmières sont mortes du coronavirus. Plus de 100 000 d’entre elles ont été infectées (Agence IRNA – 11 mai 2021).
Selon Mohammad Mirzabeigi, “nous assistons au massacre du personnel infirmier dans les hôpitaux du pays” (The state-run Entekhab Website -April 9, 2021). Cependant, selon diverses statistiques du régime, il manque 80 000 à 150 000 infirmières dans les centres publics et privés (Quotidien Arman – 2 janvier 2020).
Une personne meurt toutes les 4 minutes en Iran
Selon les chiffres compilés par la Résistance iranienne, au 10 août 2021, le nombre de victimes du coronavirus dans 547 villes a dépassé 355.000 personnes. La catastrophe se produit alors que les autorités ont abandonné le pays. Mohammad Reza Zafarghandi, chef de l’Organisation du système médical, a admis : “Le nombre quotidien de décès dus au coronavirus en Iran est plus élevé que dans l’Union européenne, qui compte environ 450 millions d’habitants.”
Le 7 août, le site Web d’État Khabar Online a écrit : “Au cours des 7 derniers jours, toutes les 2,5 secondes, une personne en Iran a été infectée par le coronavirus, et une personne est décédée toutes les 4 minutes.”
Mohammad Reza Mahboubfar, membre de l’Association scientifique pour l’éducation à la santé, a écrit : “Le pays est entré dans une impasse, et le contrôle de la maladie échappe aux mains des responsables, et la sixième vague va bientôt commencer” (Quotidien Arman Meli – 1er août 2021).
La variante Delta du coronavirus touche 29 provinces, et le taux d’hospitalisation dans ces provinces est en forte augmentation. Les hôpitaux sont surchargés. Le prix des médicaments Covid est très élevé au marché noir. Selon certains médecins, même le sérum et l’eau distillée sont introuvables. “Téhéran est la source de nombreux trafics ; une stratégie différente doit être adoptée pour augmenter la vaccination”, a déclaré Alireza Zali, le chef du centre national de lutte contre le coronavirus de la province de Téhéran. “Sans contrôle du coronavirus à Téhéran, il est impossible de contrôler le virus dans le reste du pays”, a-t-il ajouté (Agence IRNA – 4 août 2021). Parlant de la catastrophe du coronavirus en Iran, Zali a déclaré : “Nous traversons les conditions les plus difficiles depuis le début de l’épidémie dans les hôpitaux de Téhéran. Le taux d’hospitalisation est très élevé” (Agence IRNA – 2 et 3 août 2021). Concernant le manque de besoins les plus élémentaires, le directeur de l’hôpital Sina de Téhéran a déclaré : “Nous avons besoin d’aide : nous avons besoin de lits et d’oxygène. Si le nombre de patients augmente, nous n’avons pas de place pour eux, et ils devront rester devant la porte. “
“Un désastre est en train de se produire, et le pays a été abandonné”, a déclaré un médecin d’Alborz. “Ce n’est qu’avec la mort d’un patient que le lit devient disponible” (Agence ISNA – 3 août 2021).
“Le système médical se trouve dans une situation très difficile. En raison de l’énorme fatigue du personnel, le système médical est en train de s’effondrer”, a déclaré le chef du département des maladies infectieuses de l’hôpital Loghman à Téhéran (Agence ISNA – 1er août 2021). À Machad, un groupe de professeurs d’université et de médecins a écrit : “Si la ville n’est pas mise en confinement, une catastrophe est en route. Il y a tellement de silence de la part des autorités que c’est comme si elles étaient complètement désensibilisées. Comme si entendre que plus de 300 personnes meurent fait partie des nouvelles quotidiennes.” (Agence ISNA – 30 juillet 2021).
“La situation de l’épidémie dans notre pays est telle qu’elle témoigne d’une série d’inefficacités et de retards”, écrivait le 5 août le journal Sharq.
Qui est responsable de la désastre du coronavirus en Iran ?
Ali Khamenei, le guide suprême, est responsable de cette horrible tragédie. Il a été le premier à interdire l’entrée en Iran des vaccins étrangers. Selon des informations largement diffusés, les vaccins produits dans le pays seraient également à l’origine de décès. Le gouvernement insiste sur le fait que la situation actuelle est normale, malgré la mortalité importante. Le taux d’infection aurait pu être contrôlé, et le taux de mortalité beaucoup plus faible. Mais le régime a aggravé le désastre en empêchant le vaccin d’entrer en Iran.
Compte tenu de la catastrophe actuelle due au coronavirus en Iran, les cimetières de certaines provinces manquent de place. À Kerman, des fosses communes ont été découvertes (quotidien Iran – 3 août 2021). L’interdiction de Khamenei d’acheter des vaccins est un crime contre l’humanité. Il est responsable de la mort de milliers d’Iraniens à cause du coronavirus. La communauté internationale doit condamner fermement ce crime et obliger le régime à lever les obstacles à la vaccination.
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