mercredi 11 août 2021

La Cour suprême d’Iran confirme la condamnation à mort, une décision qualifiée d' »injuste

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CSDHI – La Cour suprême d’Iran a confirmé la condamnation à mort de Yousef Mehrad pour insulte au prophète de l’islam. Le tribunal révolutionnaire d’Arak a également confirmé la condamnation de Mehrad à huit ans de prison pour un autre volet de son affaire. Mohammad Arman, l’avocat de M. Mehrad, a déclaré que le jugement était injuste et que le système judiciaire iranien devait disculper son client.

Arman, l’avocat désigné par le tribunal pour M. Mehrad, a déclaré que son client n’avait avoué aucune des accusations portées contre lui. Néanmoins, la Cour suprême a confirmé la décision de la juridiction préliminaire, qui reposait sur des conclusions implicites sans fondement juridique ou religieux.

« Je ne considère pas que la décision du premier tribunal pénal de la province centrale et l’approbation ultérieure de la Cour suprême soient équitables. J’espère que, compte tenu des documents existants dans cette affaire, le processus aboutira à son exonération », a déclaré Arman.

La première branche du tribunal pénal de la province centrale avait déjà condamné à mort deux hommes accusés d’avoir insulté le prophète. Les autorités judiciaires ont informé Seyyed Sadrollah Fazeli Zare’e et Yousef Mehrad de ce jugement. Ils étaient alors détenus à la prison d’Arak le 22 avril 2021.

Le dossier de M. Mehrad comprend également des charges telles que propagande contre l’État, formation d’un groupe, insulte au fondateur de la République islamique, insulte du Guide suprême.

Selon l’avocat de M. Mehrad, la première branche du tribunal public et révolutionnaire d’Arak s’est réunie pour examiner ces accusations. Puis elle a condamné son client à huit ans de prison le 24 mai 2021.

Les forces de sécurité ont arrêté Yousef Mehrad le 24 mai 2020, à son domicile à Ardabil. Elles l’ont finalement transféré à la prison d’Arak. M. Mehrad est le père d’un enfant de 3 ans.

Les autorités iraniennes l’ont maintenu en isolement pendant deux mois. À la suite de cela, on l’a privé de tout contact avec sa famille ou de visites de celle-ci pendant huit autres mois.

Source : Iran HRM

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