Un nombre croissant de prisonnières politiques ont été touchées par le virus
Les prisonnières politiques Parastoo Moini, Forough Taghipour, Farangis Mazlum et Fatemeh Mosanna figurent parmi les personnes infectées.
Aucun soin médical contre le coronavirus n’est fourni aux détenues de ce service. Par conséquent, la santé des prisonnières est en danger.
La prisonnière politique Fatemeh Mosanna, qui souffre de problèmes de santé préexistants, est désormais infectée par le coronavirus. En contractant le virus, sa vie est en grand danger.
Une source informée a déclaré que les autorités pénitentiaires ne traitent pas Fatemeh Mosanna contre le coronavirus, et qu’elle risque de perdre la vie à tout moment.
Selon cette source, « avant que Fatemeh Mosanna ne contracte le virus, elle suivait une thérapie par sérum pour l’aider à gérer ses maladies médicales et physiques. Elle souffre de saignements internes et excrète du sang. Maintenant qu’elle a été infectée par le coronavirus, elle risque de perdre la vie en prison. »
Fatemeh Mosanna, 53 ans, est contrainte de rester en prison bien que les médecins lui aient diagnostiqué des troubles gastro-intestinaux et aient déclaré qu’elle ne pouvait pas supporter les conditions de détention.
La prisonnière politique Parastoo Moini, qui faisait partie des femmes récemment transférées à la prison d’Evin, a maintenant contracté le coronavirus.
Farangis Mazloum, la mère de l’ancien prisonnier politique Soheil Arabi, a également été infectée par le virus. Elle souffre de graves problèmes de santé, notamment d’un problème cardiaque et de fortes douleurs aux jambes. Elle a également subi une attaque cérébrale récemment.
Elle a été déclarée inapte à passer du temps en prison en raison de son état de santé. Néanmoins, elle a été convoquée à l’unité chargée de l’application des verdicts du bureau du procureur d’Evine, le 2 août 2022, et emmenée à la prison d’Evine pour y purger sa peine.
Des dizaines d’autres prisonnières présentent également des symptômes de la maladie dans le quartier des femmes de la prison d’Evin. La surpopulation est la raison pour laquelle la vague du coronavirus s’est propagée dans le quartier.
Le nombre de prisonnières politiques dans le quartier des femmes a augmenté, 18 prisonnières politiques ayant été récemment transférées de la prison de Qarchak à Evine.
Malgré les conditions inquiétantes dans lesquelles se trouvent les prisonnières politiques du quartier des femmes, les autorités de la prison d’Evine ne fournissent ni soins ni médicaments aux personnes infectées.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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