Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, un homme a été exécuté à la prison centrale de Qom le 6 août. Son identité a été établie : il s’agit d’Ali Ghareh Lar, condamné à mort pour des accusations liées à la drogue et pour meurtre. Des sources ont rapporté qu’il a été exécuté pour les charges de meurtre (qisas ou la loi du talion).
Ali Ghareh Lar a été arrêté il y a environ trois ans. Il y a peu, il avait été transféré en isolement en vue de son exécution depuis le quartier 1 de la prison, selon des sources informées.
Un autre prisonnier a été exécuté à la prison le 1er août. Son identité a été établie : il s’agit de Mojtaba Ramin, condamné à une peine de qisas pour meurtre.
Deux autres hommes ont également été transférés en isolement en vue de leur exécution prévue hier. Leurs identités ont été établies. Il s’agit de Mehdi Shahpasand et Hossein Ziari.
Il y a actuellement 130 condamnés à mort et 200 prisonniers condamnés à perpétuité dans le quartier 1 de la prison centrale de Qom, qui accueille les détenus ayant commis des crimes graves.
Au moment de la rédaction de ce rapport, aucune de leurs exécutions n’a été signalée par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.
Selon les données recueillies par Iran Human Rights, au moins 183 personnes ont été exécutées pour meurtre en 2021. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas (rétribution en nature) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois l’accusé reconnu coupable, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Au moins 251 personnes, dont 6 femmes et 67 membres de la minorité baloutche, ont été exécutées au cours des six premiers mois de 2022. C’est le double du nombre d’exécutions au cours de la même période en 2021, où 117 personnes ont été exécutées.
Source : IHR/ CSDHI
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