jeudi 2 octobre 2014

Irak : le blocus du camp Liberty et les obstacles aux soins médicaux se poursuivent

                  
CNRI-Le blocus médical du camp Liberty se poursuit et les forces irakiennes continuent de faire obstruction au transport des malades vers les hôpitaux, c’est pourquoi plusieurs malades, en particulier atteints du cancer sont dans un état grave. Faire mourir dans la douleur est une tactique inhumaine bien connue appliquée sous l’égide de Fallah Fayaz, le conseiller à la sécurité nationale de Maliki.
Les forces irakiennes font obstacle aux soins médicaux sous des prétextes ridicules.  Ils vont parfois jusqu’à changer quatre fois l’infirmier et l’interprète d’un malade. Un autre prétexte c’est que les malades ne doivent aller consulter que dans un seul hôpital. Or les malades touchés par plusieurs maladies doivent se rendre dans plusieurs hôpitaux pour consulter divers spécialistes. Faire attendre les malades pendant des heures à la sortie du camp est devenu la norme et fait rater les rendez-vous aux patients

 Le 23 septembre, les forces irakiennes ont empêché trois interprètes et infirmiers de se rendre à l’hôpital. Les malades ont reçu l’autorisation de quitter le camp avec deux heures de retard. L’un d’eux n’a pu compléter ses soins.

 Le 24 septembre, les forces irakiennes ont empêché deux interprètes et infirmiers d’accompagner des patients. Ces derniers sont aussi partis avec une heure et demie de retard ce qui a perturbé leur traitement médical.

 Le 28 septembre, les forces irakiennes ont empêché le départ à l’hôpital de quatre malades et après deux heures d’attente à l’entrée du camp, seulement deux d’entre eux ont été autorisés à s’y rendre.

 Le 29 septembre, les forces irakiennes ont empêché une malade d’aller en consultation sous prétexte qu’elle ne pouvait se rendre que dans un seul hôpital. Ils ont ensuite prétexté qu’il fallait changer l’infirmier et l’interprète d’un malade, ce qui a retardé d’une heure et demie leur départ et créé de graves complications à son traitement médical.

 Le 30 septembre, aucun malade n’a été autorisé à se rendre à l’hôpital. Un cancéreux a raté sa séance de chimiothérapie.

 Le 1 octobre, reprenant le prétexte de l’hôpital unique, les forces irakiennes ont empêché le transport de quatre malades, dont un cancéreux, vers des hôpitaux.

 La Résistance iranienne rappelle l’engagement du gouvernement américain et de l’ONU à assurer la sécurité et le bien-être des habitants de Liberty. Elle leur demande d’intervenir rapidement pour mettre fin à ce blocus inhumain et donner un accès libre aux soins médicaux aux habitants. Elle rappelle que ces agissements des forces irakiennes sont des violations claires et graves des conventions internationales. Cela relève du crime contre l’humanité et leurs responsables doivent être jugés. Ce blocus médical inhumain à Achraf et Liberty a causé la mort depuis 2009 de 21 habitants. S’ils avaient eu un accès libre aux soins médicaux la plupart seraient vivants aujourd’hui.

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