mardi 8 mai 2018

#IranProtests; Iran : L'avocat de Ramin Hossein Panahi réagit à une déclaration


ramin hossein panahi En réaction à une déclaration du service de la justice du Kurdistan affirmant qu'il (Ramin Hossein Panahi) était « armé de kalachnikov, de pistolet et de grenade » au moment de son arrestation et qu'il a avoué avoir « engagé des agents », son avocat a publié une lettre dans laquelle il déclare que toutes ces accusations sont « fausses ».
Il a souligné que Ramin a été privée de ses droits humains et légaux à différentes étapes du processus d'enquête et de condamnation. Voici, en partie, ce que l’on peut lire dans sa lettre :

- Selon ses propres dires et comme le dit le service de la justice du Kurdistan, Ramin Hossein Panahi a été blessé et a été inconscient lors d'un affrontement avec les forces armées (des pasdarans), opéré à l'hôpital de Besat dans la ville de Sanandaj et malheureusement transféré en isolement.
- Ramin Hossein Panahi a été interrogé alors qu'il n'était pas en bonne santé
- Après avoir passé près de 180 jours dans le département des pasdarans, il a été transféré au service du renseignement de Sanandaj sur ordre des autorités judiciaires.
- Avant le premier procès, il avait un avocat officiel, mais cet avocat n'était présent à aucune des interrogatoires menés par les pasdarans ou le service du renseignement.
- Le 15 janvier 2017 le procès s’est déroulé en ma présence, son avocat désigné. Lors de cette session à huit clos, Ramin a prétendu qu'il avait été torturé et a demandé de montrer aux juges les marques de torture (qui ont duré pendant des mois) laissées sur son corps... mais cela ne lui a pas été accordé !
- Avant d'être transféré dans une cellule publique de la prison de Sanandaj, il a passé 200 jours en isolement ...
- Pendant seulement, une audience du 15 janvier 2017 devant la branche 1 du prétendu tribunal révolutionnaire islamique de Sannadaj, Ramin a été jugé pour « avoir pris les armes contre l'Etat » (baqi) conformément à l'article 287 de la loi pénale islamique et il a été condamné à être pendu à la la prison centrale de Sanandaj pour avoir pris les armes contre la République islamique.
- La punition infligée à Ramin Hossein Panahi ne respecte pas le principe du crime et la conformité de la punition, la justice n'est pas prise en considération.
- Mon jeune client est totalement innocent ...
Ramin Hossein Panahi a été blessé et arrêté par les pasdarans autour de la ville de Sanandaj le 22 juin 2017. Son décret d'exécution a été publié et il en a été informé alors qu'il avait nié toutes les charges pesant sur lui, telles que la participation à la lutte armée.
 Source : Les militants des droits de l'homme en Iran - 5 mai 2018

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