Le mardi 1er mai, des milliers de travailleurs, de retraités et d'autres populations démunies ont défilé devant le Majlis à Téhéran à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs et pour protester contre la misère économique qui frappe le pays. Ils ont scandé : "Les travailleurs détenus doivent être libérés" ; "Pain, logement et liberté sont nos droits absolus" ; "Salaires astronomiques - misère généralisée"
; "La sécurité sociale est notre droit absolu" ; "Travailleurs, enseignants, étudiants, unissons-nous". Les ouvriers portaient des pancartes affirmant : "Les travailleurs n'ont pas de quoi manger" ; "les contrats temporaires sont une forme d'esclavage du travailleur". Un ouvrier portait une grande pancarte affirmant : "O, ministre milliardaire ! je n'ai pas pu acheter de la viande depuis 40 mois."
Les forces répressives ont attaqué le rassemblement devant le Majlis et plusieurs manifestants ont été arrêtés.
Pendant ce temps, une grande foule s'est réunie à la "Maison des travailleurs" à Téhéran pour exprimer sa colère contre le régime liberticide. Elle scandait : "Mort à l'oppresseur, vive le travailleur". Une des banderoles affirmait : "La sécurité sociale est le droit absolu des travailleurs" ; "nous avertissons le ministre de la Santé d'abandonner ses mesures iniques".
Les travailleurs, les commerçants et les marchands de Baneh (Kurdistan) ont poursuivi leur grève pour le 17e jour consécutif contre le blocage des passages frontaliers et l'augmentation des tarifs douaniers.
La population de Saghez a organisé un rassemblement à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs sur la place Chami Vally Khan. Il a été attaqué par les forces répressives et des affrontements ont éclaté. Plusieurs manifestants ont été arrêtés.
A Marivan, les travailleurs se sont rassemblés à l'occasion du 1er mai sur la place Shabrang.
A Ispahan, les retraités de la Compagnie sidérurgique d’Ispahan se sont rassemblés devant le bâtiment de la Caisse de retraite pour protester contre les conditions de vie déplorables et l'incapacité du régime à résoudre la crise économique.
Afin d'empêcher la manifestation de la fête des travailleurs à Sanandaj, les services de renseignements du régime ont convoqué un certain nombre de militants le 30 avril et les ont menacé pour ne pas organiser de célébrations pour le 1er mai.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er mai 2018
Le 1er mai 2018
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