IRAN
Mars 2019
13 exécutions
Janvier: 39 exécutions; Février: 7 exécutions
-----------------------------
En 2015 : 966 EXÉCUTIONS
CSDHI - Plus tôt ce mois-ci, le régime iranien a nommé Ebrahim Raisi à la tête du pouvoir judiciaire, ce qui a suscité une désapprobation généralisée à cause du rôle joué par Raisi dans le massacre de 30 000 membres de l’Organisation iranienne des Moudjahidine du peuple (OMPI / MEK).
On prévoit de nouvelles pluies et inondations en Iran alors que les eaux de crue envahissent encore certaines zones du Golestan, 10 jours après les inondations meurtrières qui ont ravagé la province du nord.
A son tour, le procureur général iranien a déclaré, il y a 3 jours, que la publication de « fausses » informations sur les inondations constituait une violation de la sécurité, ajoutant que ceux qui publiaient de telles informations seraient accusés de « perturber la sécurité du pays ».
Les autorités iraniennes ont averti les citoyens qu'ils seraient susceptibles être poursuivis en justice pour leurs messages postés en ligne au sujet des inondations qui ont provoqué des dizaines de morts et détruit des maisons et infrastructures dans plusieurs provinces du pays.
CSDHI - Le syndicaliste, Mahmoud Arasham Rezaee, a été condamné à une longue peine de prison illégalement en l’absence de son avocat et sans notification préalable, a affirmé sa mère Keshvar Rezaee au Centre iranien des droits de l'homme (CDHI), le 27 mars 2019.
Radio Farda - Ahmadreza Djalali, médecin iranien, spécialiste de la médecine des catastrophes et résident de la Suède avec son épouse Vida Mehrannia. Alors que l’Iran est aux prises avec une crise des inondations, un expert reconnu dans le quartier des condamnés à mort a déclaré à Radio Farda, de la célèbre prison iranienne d’Evine, que les autorités devaient renforcer le système d’alerte précoce du pays.
Aa - Des objets et des sites historiques en Iran ont été endommagés lors des inondations de la semaine dernière qui ont fait 27 morts et 19 autres blessés, a annoncé jeudi un responsable de la culture iranienne.
CSDHI - Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a appelé à la création de conseils populaires pour faire face à la crise actuelle due aux inondations en Iran, alors que le nombre officiel de morts s'élève à plus de 200 personnes ; principalement à Chiraz.
The Guardian - Les Corps des gardiens de la révolution iranienne (les pasdarans) ont maintenu Jason Rezaian en isolement cellulaire pendant 47 nuits. Il a été prisonnier en Iran pendant 544 jours.
CSDHI - La principale raison derrière les inondations soudaines dévastatrices et meurtrières de l’Iran s’explique par les 40 années de mauvaise gestion de l’environnement et de déforestation menées par le gouvernement.
CSDHI – Adel Nikkhah, un jeune homme de 23 ans, fils d'Omar, a été arrêté par les services du renseignement, le mardi 26 mars. Selon une source bien informée, ce jeune homme aurait été transféré dans un lieu inconnu après son arrestation. 

La semaine dernière a marqué le début d'une nouvelle année civile iranienne. Le premier jour du printemps coïncide avec la fête de Norouz, qui signifie « nouveau jour » en persan. Certaines organisations s'intéressant aux affaires politiques iraniennes et aux questions relatives aux droits humains ont célébré l'occasion avec des rétrospectives de l'année précédente ou en faisant des commentaires sur ce que l'on pourrait attendre de l'année à venir.
Le régime iranien a renforcé la pression sur les activistes civils, cherchant à créer un climat de peur et à terroriser une société inquiète.
Alors que le nombre de victimes des inondations récentes dans les différentes villes du pays atteint plus de 200 personnes, dont la plupart à Shiraz, le régime intégriste cache les véritables chiffres par peur de la colère populaire.
Des informations différentes du Site « Les Droits de l’homme en Iran » indiquent que le régime tente de dissimuler le nombre réel de victimes et empêche les citoyens et les journalistes d'entrer dans les hôpitaux.
Les inondations soudaines dans le sud et certaines parties de l'ouest de l'Iran ont atteint un nouveau niveau lundi, tandis que les utilisateurs de médias sociaux iraniens critiquent sévèrement les autorités pour leur gestion de la catastrophe.
Le défenseur des droits des femmes, Rezvaneh Mohammadi, a été jugée par contumace à Téhéran sous le chef d’accusation inhabituel de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale en cherchant à normaliser les relations homosexuelles ».
Après quatre mois de détention, une famille issue de la minorité ethnique arabe ahwazie d’Iran est détenue dans une situation incertaine.
Iran Focus - Les efforts de la France pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien ne sont pas "un blanc-seing accordé à l'Iran, et certainement pas en matière de droits de l'Homme", a déclaré jeudi Jean-Yves Le Drian, qui a appelé à la libération de l'avocate Nasrin Sotoudeh.
Le Figaro, le 21 mars 2019 - La France a réclamé aujourd'hui la libération de l'avocate iranienne des droits humains Nasrin Sotoudeh et averti Téhéran que la préservation de l'accord nucléaire ne constituait pas un «blanc-seing» en matière de droits de l'homme.
Alors que de fortes inondations ont dévasté plusieurs régions en Iran et que la population ne peut retenir sa colère face à l’absence de secours et le rôle des autorités dans la destruction des infrastructures du pays - qui ont largement contribué à aggraver les conséquences de ce désastre naturel - les gardiens de la révolution et des autres organes répressifs se sont mobilisés pour empêcher les mouvements de protestation populaire au lieu de secourir la population sinistrée. Dans le même temps, le régime tente de cacher le nombre réel des victimes.

Maryam Radjavi, présidente-élue de la Résistance iranienne, a présenté ses plus sincères condoléances et sa solidarité aux familles des victimes des inondations qui ont dévastées de vastes régions d’Iran, notamment à Chiraz où il y a eu le plus grand nombre de victimes.
Alors que les iraniens célébraient le Nouvel An persan, des pluies torrentielles et des inondations ont dévasté le nord du pays, et ravagé la province du Golestan, déracinant des arbres et endommageant gravement les installations et les lignes électriques.
Selon HRANA, l’agence de presse du comité d’organisation des défenseurs des droits de l’homme en Iran, le lundi 11 mars 2019, Saeed Naseri, citoyen bahaï résidant à Téhéran, a été arrêté à son arrivée au bureau du procureur d’Evine.
Les autorités iraniennes ont annoncé avoir arrêté des douzaines de personnes à la veille du dernier mercredi de l'année perse (qui s’est terminée le 21 mars).
« Ma famille se retrouve maintenant sans-abri depuis qu'elle a été informée de la saisie de sa maison familiale et que tous les biens restants seront confisqués par le gouvernement iranien », a déclaré leur fils Iman Sadeghi au Centre pour les droits de l'homme en Iran (CDHI), le 15 mars 2019.
Plusieurs manifestants auraient été tués et des douzaines d'autres blessés après que la police officielle de deux villes iraniennes ait ouvert le feu sur des manifestants, mercredi 21 mars.
Le militant syndical As’ad Behnam Ebrahimzadeh a été condamné à cinq ans de prison en l’absence de procédure régulière.
L'avocat du militant syndicaliste emprisonné, Jafar Azimzadeh, a fait appel d'une peine de flagellation prononcée contre son client.
Les femmes iraniennes ont commencé à filmer quotidiennement la violence à laquelle elles sont confrontées et à partager leurs vidéos sur les médias sociaux. Les auteurs des attaques, comme ceux qui sont partagés sur les médias sociaux, sont des milices pro-gouvernementales ou des policiers en civil qui se confrontent et attaquent les femmes qui défient les lois iraniennes sur le hijab au nom de la défense de la « décence publique ». Ils semblent devenir plus hardis dans leurs agressions.
RSF, le 18 mars 2019 - Reporters sans frontières (RSF) dénonce la nomination, le 7 mars 2019, d’Ebrahim Raïssi, dignitaire religieux, accusé de crimes contre l’Humanité, à la tête du pouvoir judiciaire iranien.
CSDHI - Le printemps est dans l'air et pour des millions de personnes dans le monde entier, y compris en Iran, cette période marque le début d'une nouvelle année. L'ancienne fête de Norouz (qui signifie « nouveau jour ») est célébrée à la fin de l'hiver avec des festivités symbolisant la renaissance, le renouveau et la possibilité de nouveaux commencements.
Refusant de légitimer le processus judiciaire injuste en Iran, au cours duquel des accusés inculpés pour des motifs politiques sont condamnés à de longues peines de prison sans procès équitable, l'avocate de la défense Nasrin Sotoudeh a déclaré qu'elle ne ferait pas appel de sa peine d'emprisonnement.
Malgré des mesures répressives généralisées, le peuple et la jeunesse de différentes villes iraniennes ont transformé les cérémonies de Tchaharchanbé Souri (veille du dernier mercredi de l’année avant le nouvel an iranien, le Norouz) en mouvement de protestation contre le régime des mollahs.
.