Par Shahriar Kia
Des informations provenant de l’intérieur de l'Iran indiquent que des inondations se sont produites dans presque toutes les régions du pays. A l’heure actuelle, une seule des 31 provinces iraniennes aurait été épargnée par ces terribles inondations.
Des informations provenant de l’intérieur de l'Iran indiquent que des inondations se sont produites dans presque toutes les régions du pays. A l’heure actuelle, une seule des 31 provinces iraniennes aurait été épargnée par ces terribles inondations.
L’étendue des dégâts est très vaste. Dans la ville de Chiraz seulement, on dénombre plus de 120 morts. Les rapports indiquent que les conditions sont invivables, avec un très grand nombre de personnes affectées par le manque d'eau potable, d'électricité et des résidences devenues complètement inhabitables.
Dans la région sud-ouest du pays, le niveau des eaux monte à une vitesse alarmante et du côté du nord-ouest, il s’est produit d’importantes crues éclair.
Dans la capitale, Téhéran, le niveau des eaux monte et l’agence météorologique a annoncé que la ville pourrait être touchée par des inondations. Déjà, il semble que le niveau de l’eau est en train de monter et que la situation s’empire heure après heure.
À travers tout le pays, les routes sont coupées par les inondations et les villages sont de plus en plus isolés. Pendant que les uns perdent leurs maisons ou perdent leurs moyens de subsistance, d’autres sont carrément en train de se perdre l’un et l’autre.
La partie la plus préoccupante de toute cette histoire, c’est que la population est livrée à elle-même, sans aucune assistance de la part des autorités. La situation est critique, pourtant, aucune aide à l’horizon. On a aperçu des habitants de la ville de Khorramshahr, dans la région sud-ouest du pays, qui essayaient de protéger leurs habitations des inondations, mais ne se servant que d’outils totalement rudimentaires.
Depuis fin 2017, le peuple iranien organise des protestations de masse et des manifestations anti-régime. Ces protestations continues trouvent leur fondement dans des faits comme la catastrophe actuelle que les inondations ont entraînée. La corruption généralisée du régime et la négligence dont elle fait preuve quant aux questions environnementales sont la cause des problèmes comme ces inondations.
Pendant qu’elles luttent pour leur survie, les populations n’ont pas caché leur exaspération. Elles ont été dévastées et sont extrêmement excédées parce que le gouvernement des mollahs a laissé les infrastructures du pays s'effondrer. Elles sont furieuses de constater qu'au lieu d'essayer de les aider, le sinistre Corps des gardes de la révolution islamique (pasdaran) est présent dans la rue, avec d'autres forces répressives, tentant d’empêcher de nouveaux troubles.
Un général des pasdaran a déclaré que la sécurité est une question majeure à l'heure actuelle et a essayé de justifier l’installation des points de contrôle. De même, les autorités, essayant de minimiser la gravité de la situation, sous-estiment ou refusent de révéler le nombre réel des décès causés par les inondations.
Les autorités ont annoncé 19 morts, mais les chiffres réels sont beaucoup plus élevés et ne cessent de croître.
Il est temps que cet infâme régime s’effondre une fois pour toutes. Dans des situations comme celle-ci, la population iranienne est généralement plus défavorisée que la plupart des pays du monde à cause de l’incurie des autorités. La population une fois encore laissée à elle-même et réprimée.
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