L'avocat du militant syndicaliste emprisonné, Jafar Azimzadeh, a fait appel d'une peine de flagellation prononcée contre son client.
« Suite à la décision prise par la chambre 1190 du tribunal pénal de Téhéran de flageller 30 fois Jafar Azimzadeh pour son absence après une permission, j'ai interjeté appel du jugement qui aboutira à son acquittement », a déclaré l'avocat Mohammad Ali Jafari Foroughi à l’agence de presse, ILNA, le 16 mars.
Les Nations Unies ont déclaré que la flagellation était un châtiment cruel et inhumain assimilable à la torture.
Azimzadeh, secrétaire général de l'Union des travailleurs et travailleuses libres d'Iran (FWUI), a été arrêté le 29 janvier 2019 pour purger les cinq dernières années de sa peine de six ans d'emprisonnement pour avoir défendu pacifiquement les droits des travailleurs.
Il a été libéré de la prison d'Evine pour des raisons médicales, en juillet 2016, après une grève de la faim de 64 jours. Les autorités affirment qu'il a obtenu un congé provisoire (permission de sortir) et qu'il n'est jamais revenu pour terminer sa peine d'emprisonnement.
« Fouetter un travailleur n'a de sens que pour les pilleurs insensés qui pensent que nous sommes leurs esclaves », a déclaré la FWUI dans un communiqué publié le 19 mars, condamnant la décision du tribunal.
Source : Le Centre pour les droits de l’homme en Iran
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire