A son tour, le procureur général iranien a déclaré, il y a 3 jours, que la publication de « fausses » informations sur les inondations constituait une violation de la sécurité, ajoutant que ceux qui publiaient de telles informations seraient accusés de « perturber la sécurité du pays ».
Mohammad Jafar Montazeri a déclaré que le procureur général, le ministère de l'Intérieur et la police étaient coordonnés à ce sujet.
« En premier lieu, les sources à l’origine de la publication de fausses nouvelles seront identifiées et, une fois identifiées, elles seront traduites devant la justice », a ajouté le religieux.
Selon l’agence de presse officielle ISNA, le ministre de l’Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli, s’est plaint des informations diffusées par les médias sociaux faisant état de l’incompétence du gouvernement face aux inondations dans la province du Golestan, au nord du pays.
« J'ai demandé aux autorités judiciaires et au procureur de s'occuper des auteurs de la publication de ces fausses informations et de ceux qui cherchent à exagérer les problèmes dans les zones touchées par les inondations », a-t-il ajouté.
La « cyber police » iranienne a fait écho à ces menaces.
Le colonel Ramin Pashaie, adjoint social de la FATA (Cyber Police), a déclaré que la « police poursuivra ceux qui propagent des rumeurs sur les récentes inondations sur les médias sociaux ».
Il a déclaré que ces rumeurs « perturbaient l'opinion publique et la paix de la société ».
Source : Iran News Wire
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