CSDHI - Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a appelé à la création de conseils populaires pour faire face à la crise actuelle due aux inondations en Iran, alors que le nombre officiel de morts s'élève à plus de 200 personnes ; principalement à Chiraz.
Bien que le CNRI ait publié une déclaration affirmant que le nombre de morts était bien plus élevé, le régime dissimule le nombre exact parce qu'il craint de provoquer la colère de la population. En substance, la tromperie du régime ridiculise ceux qui sont morts.
La situation est devenue encore plus meurtrière parce que les mollahs ont empêché des travailleurs humanitaires ou des organisations humanitaires de se rendre dans la région pour aider ceux qui sont piégés ou qui vivent dans les zones inondées. Ils ont même empêché les habitants de nombreuses villes, notamment de Chiraz, de s’approcher des hôpitaux en utilisant les forces répressives pour bloquer les portes.
Cela permet au régime d'affirmer qu'il y a moins de victimes blessées ou malades et donc, moins de décès sont enregistrés à la suite de l'inondation. Ce qui ne change rien au nombre réel de décès et de blessés.
Même lorsque les responsables locaux rapportent des chiffres, le régime s'empresse de les nier. Le 22 mars, le médecin légiste en chef de Mazandaran a annoncé cinq décès et une personne disparue dans la province, tandis que l'agence de presse officielle a annoncé la mort de deux enfants dans la province du Golestan. Cette annonce faisait suite à l'annonce par le chef de la police du Khorasan du Nord, le 19 mars, de la mort de deux personnes. Tous les rapports ont été rejetés par les mollahs.
Pire encore, un nombre important de personnes dans différentes villes ont disparu et on ignore ce qui leur est arrivé. Des témoins oculaires ont déclaré que des corps de victimes étaient laissés dans la boue parce que le régime ne prenait aucune mesure efficace pour les retrouver. Les habitants ont donc été contraints de tenter de retrouver les victimes elles-mêmes, sans équipement de sécurité adéquat.
Madame Radjavi a adressé ses condoléances aux victimes et à leurs familles tout en appelant les iraniens ordinaires, en particulier les jeunes, à coopérer au niveau national pour sauver les populations des zones touchées par les inondations, localiser les disparus et aider les blessés. Elle a indiqué que le seul moyen de surmonter les effets d'une inondation dévastatrice était de créer des conseils populaires dans chaque ville, quartier et village pour faire face à l'inondation et à ses conséquences catastrophiques.
Madame Radjavi a souligné que les pasdarans, les Basij, l'armée et l'appareil gouvernemental, qui volent le peuple iranien, devaient être mis à disposition pour réparer eux-mêmes les destructions et empêcher leur propagation.
Source : INU
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