Tchaharchanbé Souri, fête du feu à travers l'Iran, s’est transformée en mouvement de protestation contre le régime des mollahs

Malgré des mesures répressives généralisées, le peuple et la jeunesse de différentes villes iraniennes ont transformé les cérémonies de Tchaharchanbé Souri (veille du dernier mercredi de l’année avant le nouvel an iranien, le Norouz) en mouvement de protestation contre le régime des mollahs.

Les protestations arrivent à un moment où Khamenei, craignant les mouvements de contestations populaires, avait affirmé dans une fatwa ridicule que " Tchaharchanbé Souri n'a aucune base religieuse et si elle conduit à des dommages ou la corruption ou la propagation de fausses croyances, elle est alors interdites. En outre, les hommes de main du pouvoir judiciaire du régime des mollahs avaient averti dans plusieurs villes qu'ils traiteraient sévèrement " ceux qui vont violer l’interdit ".

A Téhéran et dans un certain nombre de villes comme Kermanshah, Machad, Karaj, Masdjed Soleiman, Khoramabad, Semnan, Ilam et Mahshahr, les jeunes ont crié "mort à Khamenei, mort au principe du Guide suprême, mort au dictateur, contre le dictateur nous combattrons le feu par le feu. Des images et des effigies de Khamenei et de Khomeiny ont été incendiées.

Dans de nombreuses villes, les gens utilisaient des grenades sonores et des feux d'artifice pour attaquer les centres officiels. A Divandareh, Tchaharchanbé Souri s'est transformé en affrontements entre la population et les forces répressives qui ont tiré en l'air pour disperser la foule.

Dans plusieurs villes comme Ispahan, les forces répressives ont tenté d'arrêter les cérémonies en attaquant la population, mais sans succès.

Le régime des mollahs a tenté d'empêcher la diffusion de clips vidéo et de photos des manifestations populaires sur Internet en coupant le réseau sur certaines régions ou en réduisant la capacité Internet sur d'autres.

Le siège social de l'OMPI avait, dans un communiqué daté du 1er mars 2019, invité les jeunes à mettre le feu aux images et aux effigies de Khamenei, Khomeiny et d'autres symboles officiels du régime des mollahs à chaque coin de rue lors des fêtes nationales de Tchaharchanbé Souri.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 mars 2019