Maryam Radjavi : L'Union européenne devrait inscrire le Bureau de Khamenei, les Gardiens de la révolution (pasdaran) et le ministère du Renseignement (VEVAK), principaux centres de répression et de terrorisme, sur la liste des organisations terroristes et leur imposer une sanction globale
Samedi 20 juillet 2019, lors d'une grande manifestation à Stockholm, 5 000 Iraniens ont appelé à une politique ferme et à des sanctions globales contre le régime des mollahs, à l'inscription des pasdaran, du VEVAK et du Bureau de Khamenei (Guide suprême du régime), sur la liste des organisations terroristes.
Ils ont aussi appelé à la reconnaissance du droit du peuple iranien à résister pour renverser la dictature religieuse des mollahs. Ils ont annoncé leur soutien entier aux Moudjahidine du peuple (OMPI) et aux unités de Résistance et ont soutenu Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance et son plan en dix points pour l'avenir de l'Iran. Les intervenants à cette manifestation ont fermement condamné toute relation avec le régime des mollahs et ont appelé les gouvernements européens à poursuivre, punir et expulser les agents de renseignement et les agents de la force terroriste Qods des Gardiens de la révolution.
Le rassemblement a commencé sur la place Kungtärgården, avec les discours des personnalités, suivi d’une marche vers le centre de Stockholm, puis s’est achevé à nouveau sur la place Kungtärgården.
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a qualifié les manifestants comme la voix vibrante dans le monde, des unités de Résistance et de l'Armée de liberté, qui se sont élevées pour libérer le peuple iranien des persécutions, de la pauvreté et de l'injustice.
Mme Radjavi a déclaré que le temps de la complaisance avec la théocratie au pouvoir en Iran est désormais révolu, et que la Résistance et le soulèvement populaire ont sonné le glas du régime.
Il n'y a pas de place pour les droits humains minimaux, la liberté d'expression, la justice, l'égalité entre les femmes et les hommes, l'autonomie et les droits des minorités et des nationalités, dans le régime théocratique, a-t-elle ajouté, avant de poursuivre : Le mirage de la transformation et l'illusion de la réforme et de la modération dans ce régime ne tromperont plus personne.
Mme Radjavi a souligné qu'il n'est plus possible de prétendre que ce régime n'a pas d'alternative et de propager que le régime de mollahs est ce qu’il y a de mieux pour le peuple iranien. Calomnier des Moudjahidine et la Résistance iranienne n'a pas non plus d'effet.
Elle a souligné que le peuple iranien s'attend à ce que l'Europe, qui a connu au siècle dernier la grande douleur et les grandes souffrances causées par la domination du nazisme, comprenne les souffrances du peuple iranien d'aujourd'hui et s'aligne sur les exigences de ce peuple.
Mme Radjavi a exhorté l'Union européenne, sous la présidence finlandaise, à dresser la liste des principaux centres de répression et de terrorisme, notamment le Bureau de Khamenei, les Gardiens de la révolution (pasdaran) et le ministère iranien du Renseignement (VEVAK), comme des entités terroristes, à imposer une sanction globale, à poursuivre, punir et expulser les agents de ce régime, et à reconnaître le droit du peuple iranien à résister pour renverser le régime des mollahs et pour établir la démocratie et le pouvoir populaire.
Mme Radjavi a appelé les gouvernements des pays nordiques à faire pression sur Téhéran pour qu'il ouvre les portes des prisons et accepte une mission d'enquête internationale.
Le rassemblement a été marqué par les discours de plusieurs personnalités politiques, dont Rama Yade, ancienne secrétaire d’Etat française aux Droits de l'homme, Magnus Oscarsson du Parlement suédois, le sénateur Lucio Malan du Sénat italien, le sénateur Gerald Michael Horkan et l'ancien ministre irlandais John Perry, Edward Julius Solens, ancien ministre islandais de l'environnement, Kimmo Sasi, ancien ministre et membre du Parlement finlandais.
Dans son discours, mentionnant la conférence de la Résistance qui a duré 5 jours à Achraf 3, Mme Rama Yade a déclaré que ce qu'elle a vu était un aperçu du pouvoir invincible de la Résistance et sa volonté pour la liberté en Iran. « Ils ne sont pas seulement une opposition, ou même une alternative, mais comme un État prêt à sauver l'Iran de la destruction que la théocratie a causée. J'y ai rencontré des gens qui ont consacré toute leur vie à la liberté de leur peuple. »
Le sénateur Luci Malan a déclaré dans son discours : « Je demande aux hommes d'État européens, quel point blanc voyez-vous dans la politique intérieure et étrangère de ce régime théocratique, pourquoi persistez-vous avec la politique de la complaisance ? Où sont les valeurs européennes ? Pourquoi insistez-vous pour complaire avec un régime dont le bilan, vieux de 40 ans, est macabre ? Aujourd'hui, continuer avec cette politique revient à parier sur un cheval mort. Le régime est sur le point de s'effondrer. Même si nous pensons à nos propres intérêts, nous devons soutenir et reconnaître la puissante alternative du Conseil national de la Résistance iranienne. Cela change non seulement l'avenir de l'Iran, mais aussi l'avenir de la région et a une grande influence sur la paix et la sécurité mondiales. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 juillet 2019
Le 20 juillet 2019
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