Les autorités ont envoyé dix prisonniers à la potence, ces derniers jours dans les villes de Mahshahr, Nowshahr, Oroumieh et Khandab. Deux des victimes ont été pendues en public.
Une femme faisait également partie des personnes exécutées.
Le régime iranien a pendu un détenu à Bandar Mahshahr, dans le sud-ouest de l’Iran, mercredi matin.
Une femme a également été pendue le mercredi 17 juillet 2019 à la prison de Noshahr, dans le nord de l'Iran.
Seyyed Farzad Hosseini, le procureur général et révolutionnaire de Kelardasht, cité par l'agence de presse officielle IRNA, a annoncé l'exécution de cette femme de 43 ans à la prison de Noshahr. L’agence de presse semi-officielle ROKNA a identifié cette femme grâce à ces initiales, Z.S.M.
Il s’agit de la 90ème femme exécutée en Iran durant le mandat de Rouhani depuis 2013.
Deux détenus ont également été exécutés mercredi dans la prison d'Oroumieh, dans le nord-ouest de l'Iran. Ils s’appelaient, Moharam Nemati et Asgar Bartar.
Très tôt, mardi 16 juillet, les autorités ont pendu publiquement un prisonnier à Khandab, dans le centre de l'Iran.
Le même jour, un prisonnier qui s’appelait Veis Alipour, a été pendu dans la prison de Mahabad, dans l'ouest de l'Iran. Selon des témoins oculaires, l’exécution aurait eu lieu dans la cour de la prison. Ses compagnons de détention ont assisté à l'exécution depuis la fenêtre de leur chambre et ont entendu toutes les voix.
Quatre détenus ont été exécutés mardi 16 juillet, dans la prison d'Oroumieh. Ils ont été identifiés ; il s’agissait d’Abdolkhalegh Royayi, Mohammad Aref Najafian, Heyman Banavand et Jahangir Mohammadi.
L’Iran détient le record mondial du nombre d’exécutions par habitant. Plus de 3 600 personnes ont été exécutées en Iran depuis l'entrée en fonction de Rouhani en 2013.
Les organismes de défense des droits humains de l'ONU ont condamné le régime iranien à 65 reprises pour ses violations flagrantes des droits humains.
La raison de ces condamnations est la violation des droits humains fondamentaux (en particulier des minorités), les exécutions, les peines brutales telles que l'amputation et la flagellation et les comportements dégradants avec les prisonniers.
Selon le rapport annuel 2018 d'IranHRM, au moins 285 personnes ont été exécutées cette année-là, dont 11 en public, 10 prisonniers politiques et au moins 4 femmes. Sept personnes ont été exécutées pour des infractions qu'elles auraient commises en tant que mineurs.
Le régime des mollahs en Iran utilise la peine de mort comme un outil pour réprimer et réduire au silence une société mécontente dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté, est au chômage et est privée de la liberté d’expression.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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