Arasteh Ranjbar et Nazdar Vathnkhah, deux femmes condamnées à mort pour meurtre, ont été convoquées par le bureau d’exécution des peines de la prison centrale d'Oroumieh et leur ont dit que leur exécution serait effectuée dans un mois si les « propriétaires du sang (Oliya- e-dam) » ne faisait pas preuve d’indulgence à leur égard.
Le Réseau kurde des droits de l’homme (KHRN) a été informé que les deux prisonnières avaient été condamnées à mort pour « meurtre » et détenues dans le quartier réservé aux femmes de la prison centrale d’Oroumieh au cours des dernières années. Les tentatives populaires visant persuader les propriétaires du sang de faire preuve de clémence n'ont pas abouti jusqu'à présent.
Dans un rapport détaillé publié en juin 2017 sur le quartier pénitentiaire des femmes de la prison centrale d'Oroumieh, le KHRN a révélé les noms de 7 femmes détenues condamnées à mort, notamment Arasteh Ranjbar, Nazdar Vathnkhah, Tahmineh Danesh, Shidir Khosravi, Zaynab Sakan et Somayeh. L'une de ces personnes, Zaynab Sakan Lakran, âgée de moins de 18 ans au moment de son arrestation, a été exécutée en octobre dernier pour le meurtre de son mari.
Source : Le Réseau kurde des droits de l’homme
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