L’appareil judiciaire iranien a condamné un garçon de 17 ans à 100 coups de fouet malgré le retrait de l’action civile par la famille de la victime.
Selon l'agence de presse officielle ROKNA, cet adolescent a été condamné à des coups de fouet après avoir apparemment agressé sexuellement un garçon de 11 ans à Téhéran.
La 15ème chambre du tribunal pénal de Téhéran a condamné Ramin à 100 coups de fouet le 15 juillet. Selon ROKNA, Ramin a déclaré qu'il n'avait pas maltraité le garçon de 11 ans et que ses parents avaient retiré leur plainte.
Malgré cela, les juges l'ont condamné au fouet.
L’Iran est le seul pays qui impose des peines sévères à ses citoyens, quel que soit leur âge, et pend même des mineurs délinquants en dépit des condamnations internationales.
Le régime ne considère pas non plus la flagellation comme une torture et prononce régulièrement des peines de flagellation pour un large éventail de « délits ».
Dernièrement, un nombre inconnu d'hommes et de femmes ont été condamnés à 74 coups de fouet pour ne pas avoir respecté le port du voile obligatoire, imposé par le régime.
Les hommes et les femmes étaient en vacances dans le nord du pays, dans la province de Mazandaran, lorsqu'ils ont été filmés en bateau sur le lac Lafour, ne respectant pas le code vestimentaire.
Un militant enseignant a également été récemment condamné à 74 coups de fouet et à la prison pour avoir organisé un sit-in, devant un bâtiment gouvernemental, en signe de protestation contre l'arrestation généralisée d'enseignants militants.
Selon la condamnation prononcée par la 103ème chambre du tribunal pénal de Shahreza, Hamidreza Rahmati, membre de l'Association des enseignants d'Ispahan, a été condamnée à 18 mois de prison et à 74 coups de fouet publics pour « atteinte à l'ordre public en exécutant un acte anormal à l'extérieur du bâtiment du département de l'éducation ».
Source : Iran News Wire
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