Une conférence internationale sur le thème « Les femmes dans la Résistance iranienne – S’opposer au régime misogyne et payer le prix de la liberté », s’est tenue dimanche à Achraf-3, la cité de la Résistance iranienne.
Des militantes des droits des femmes et des dignitaires du monde entier ont assisté à la conférence aux côtés des membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI) en Albanie. Elles ont exprimé leur soutien aux femmes iraniennes qui luttent pour la liberté depuis quatre décennies en Iran. L'intervenante principale de l'événement était Maryam Radjavi, la présidente-élue du CNRI. Voici le déroulé de l'événement :
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16h55 : Sarvenaz Chitsaz, présidente de la Commission des femmes du CNRI, s'adresse aux militantes des droits des femmes réunies à Achraf 3 :
« Lors de l'exposition sur les martyrs de la résistance et l’audition des témoignages, vous avez entendu une partie des récits du courage des militantes iraniennes. Chaque femme de la Résistance a fait son propre choix et a donné l'exemple par sa résistance dans les cachots des mollahs. Il s'agit d'un phénomène sans précédent dans l'histoire des femmes iraniennes », a déclaré Sarvnaz Chitsaz, présidente de la Commission des femmes du CNRI.
17h00 : Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence colombienne:
« Quand vous serez à Téhéran, et cela arrivera bientôt, vous aurez un défi énorme à relever. Vous êtes la seule véritable organisation où les femmes sont à la direction. Vous serez confrontés au fait que prendre le pouvoir dans un pays comme l'Iran, qui compte 80 millions d'habitants, un grand pays du Moyen-Orient, n'est pas un mince défi. Quoi que vous fassiez, cela se reflétera dans le monde entier. »
« Quand vous serez à Téhéran, et cela arrivera bientôt, vous aurez un défi énorme à relever. Vous êtes la seule véritable organisation où les femmes sont à la direction. Vous serez confrontés au fait que prendre le pouvoir dans un pays comme l'Iran, qui compte 80 millions d'habitants, un grand pays du Moyen-Orient, n'est pas un mince défi. Quoi que vous fassiez, cela se reflétera dans le monde entier. »
« L'impact que vous aurez, parce que vous avez une femme en tant que chef de file, parce que c'est dans un pays qui a été gouverné par un régime misogyne, l'impact sera comme une bombe atomique. C'est une responsabilité très sérieuse », a-t-elle ajouté.
« L'un des dangers que nous courons en tant que femmes, c'est que nous voulons faire partie de ce monde avec les hommes. Nous ne voulons pas entrer dans une guerre des genres. Avoir l'intelligence et les aptitudes émotionnelles nécessaires pour utiliser les bons mots et les bonnes attitudes pour faire comprendre qu'il ne s'agit pas de prendre la place de qui que ce soit, mais de coopérer avec le monde – c'est un grand défi », a martelé le sénateur Betancourt.
« Un autre défi est la religion. Quand la religion est impliquée, cela devient très personnelle pour les femmes. Une des choses dont nous devons être conscients, c'est que ce système patriarcal, c'est un cadre mental que nous avons tous en nous, homme et femme. Nous devons en être conscients et nous devons le combattre en nous-mêmes et chez les autres. Vous aurez affaire non seulement à la théocratie, mais aussi à des femmes et hommes qui ne sont pas prêts pour ce changement. »
« Le troisième défi est la nécessité d'embrasser et de faire travailler cette main-d'œuvre, la moitié du pays. C'est une occasion extraordinaire... L'un des défis que nous devons relever est d’accorder aux femmes la confiance nécessaire pour saisir leurs capacités, pour être différentes des hommes tout en ayant les mêmes capacités. Vous êtes différentes. Je n'ai jamais vu une organisation qui combine la discipline et la philosophie militaires et qui vise à mettre fin à une dictature qui est un régime misogyne. Vous avez réalisé quelque chose de très inhabituel », a souligné Mme Betancourt.
17h15 : Dr. Ranjana Kumari, Directrice du Centre pour la Recherche social en Inde, déclare :
« J'ai été avec vous, le CNRI, pendant des années et j'ai écrit sur votre lutte. Je suis certaine que vous y arriverez. Le moment est venu. Cependant, ce qui est très important pour nous dans le mouvement des femmes et pour l'égalité des sexes, quand on voit tout ce que vous avez expliqué dans votre exposition et tout ce que vous avez vécu, c'est vraiment touchant. Vous avez toute mon admiration pour cela. »
« J'ai été avec vous, le CNRI, pendant des années et j'ai écrit sur votre lutte. Je suis certaine que vous y arriverez. Le moment est venu. Cependant, ce qui est très important pour nous dans le mouvement des femmes et pour l'égalité des sexes, quand on voit tout ce que vous avez expliqué dans votre exposition et tout ce que vous avez vécu, c'est vraiment touchant. Vous avez toute mon admiration pour cela. »
17h25 : Maria Candida Almeida, Procureur général adjoint du Portugal, déclare :
« Nous devons remercier Mme Radjavi d'avoir trouvé la solution pour sauver les membres du mouvement, et vous remercier vous-mêmes d'avoir maintenu allumée la flamme du mouvement. N'oublions pas ceux qui luttent en Iran pour la liberté, la démocratie et les droits des femmes. Vous êtes mon modèle. »
« Nous devons remercier Mme Radjavi d'avoir trouvé la solution pour sauver les membres du mouvement, et vous remercier vous-mêmes d'avoir maintenu allumée la flamme du mouvement. N'oublions pas ceux qui luttent en Iran pour la liberté, la démocratie et les droits des femmes. Vous êtes mon modèle. »
« Ceux qui doivent défendre les droits du peuple sont coupables de meurtres, de massacres et d’actes de répression. Des choses horribles se produisent en Iran aujourd'hui, comme l’assassinat de femmes enceintes. La communauté internationale ne doit pas l'accepter. C'est pourquoi votre cause est ma cause. Je suis avec vous », a-t-elle ajouté.
« Votre mouvement est un exemple pour nous tous. Votre chef est courageuse et forte. Elle est un modèle pour tout le monde et pour moi. Ces derniers jours, on m'a encouragé à travailler encore plus pour vous à mon retour dans mon pays. J'espère que vous m'accepterez comme votre messager », a ajouté Mme Almeida. « Notre prochain objectif est de vous voir tous – et moi aussi – dans un Iran libre. »
« Votre mouvement est un exemple pour nous tous. Votre chef est courageuse et forte. Elle est un modèle pour tout le monde et pour moi. Ces derniers jours, on m'a encouragé à travailler encore plus pour vous à mon retour dans mon pays. J'espère que vous m'accepterez comme votre messager », a ajouté Mme Almeida. « Notre prochain objectif est de vous voir tous – et moi aussi – dans un Iran libre. »
17h30 : Dr Maria Ryan, PDG de Cottage Hospital, déclare :
« Je n'ai jamais vu la misogynie comme une culture comme c’est le cas en Iran. C'est systématique. Il y a aussi la répression qui frappe tout le monde. Depuis que j'ai vu ça, j'ai essayé de la comprendre. Mais jusqu'à présent, en Albanie, où je vous ai parlé et observé, vous étiez régimentée et organisée. »
« Alors que nous souhaitons le renversement du régime théocratique au pouvoir en Iran, il va falloir beaucoup de travail. C'est là que votre force devient significative. J'ai appris de vous et de votre optimisme. C'est impressionnant que vous puissiez surmonter l'adversité et regarder vers l'avenir et ce qui doit advenir », a-t-elle ajouté.
« Vous faites partie de l'histoire vivante. Dans cinquante ans, les livres parleront de vous et de la Présidente Radjavi. J'ai mis Mme Radjavi avec les ancêtres de mon pays », a conclu le Dr Ryan.
« Alors que nous souhaitons le renversement du régime théocratique au pouvoir en Iran, il va falloir beaucoup de travail. C'est là que votre force devient significative. J'ai appris de vous et de votre optimisme. C'est impressionnant que vous puissiez surmonter l'adversité et regarder vers l'avenir et ce qui doit advenir », a-t-elle ajouté.
« Vous faites partie de l'histoire vivante. Dans cinquante ans, les livres parleront de vous et de la Présidente Radjavi. J'ai mis Mme Radjavi avec les ancêtres de mon pays », a conclu le Dr Ryan.
17h35 : Giuseppina Occhionero, députée italienne, déclare :
« Votre lutte pour les droits civils est un honneur pour le monde entier, surtout pour moi depuis que je suis avec vous ces derniers jours. Mme Radjavi, vos visions sont profondes pour les droits humains – nous prendrons les mêmes responsabilités. »
« Votre lutte pour les droits civils est un honneur pour le monde entier, surtout pour moi depuis que je suis avec vous ces derniers jours. Mme Radjavi, vos visions sont profondes pour les droits humains – nous prendrons les mêmes responsabilités. »
« Aujourd'hui, nous voyons que nous pouvons nous unir et lutter contre les inégalités. Vous, les femmes, vous êtes la force du changement en Iran, et il est très important que vous ne fassiez pas partie de l'inégalité. Nous devons tous prendre nos responsabilités et travailler dans des domaines différents. Et nous devons garder notre féminité. Vous êtes la réponse. A toutes les femmes qui ont payé le prix de la liberté, je dis merci », a-t-elle ajouté. « Le changement adviendra par l'accomplissement des droits des femmes. »
17h40 : Zinat Mirhashemi, membre du CNRI et rédacteur en chef de la revue Nabard-e-Khalq, déclare :
« Je suis fière de la génération des femmes de l'OMPI qui ont montré leur détermination. L’accomplissement que je vois aujourd'hui est celui de Mme Radjavi, et je vous en félicite. »
« Je suis fière de la génération des femmes de l'OMPI qui ont montré leur détermination. L’accomplissement que je vois aujourd'hui est celui de Mme Radjavi, et je vous en félicite. »
« Je veux vous parler de trois générations de l'OMPI. J'ai eu l'occasion de me familiariser avec différentes générations de l'OMPI. Avant la révolution de 1979, il y avait beaucoup de femmes qui étaient mes idoles. J'ai eu l'honneur d'être en contact avec des femmes de l'OMPI qui ont ouvert la voie à cette époque, comme Mme Ashraf Rajavi. L'expérience mutuelle que nous avons eue dans nos organisations distinctes était que, lorsque les femmes étaient emprisonnées, ce n'était pas simple. Nos familles ne comprenaient pas qu'on nous ait emmenés des pupitres d'école pour nous mettre en prison. Nos familles avaient honte », a-t-elle ajouté.
17h50 : La députée marocaine Khadija Ziyani déclare :
« Aujourd'hui, je suis ici et je crois en vous encore plus qu'avant. Vous avez montré qui vous êtes. Le monde se souviendra de vous pour ce que vous avez montré en tant que femmes qui luttent pour la liberté. Ce que vous avez accompli en 18 mois en construisant Achraf 3 à partir de rien est quelque chose dont nous sommes fiers. Si vous étiez dans votre propre pays, vous auriez réalisé beaucoup plus. »
« Aujourd'hui, je suis ici et je crois en vous encore plus qu'avant. Vous avez montré qui vous êtes. Le monde se souviendra de vous pour ce que vous avez montré en tant que femmes qui luttent pour la liberté. Ce que vous avez accompli en 18 mois en construisant Achraf 3 à partir de rien est quelque chose dont nous sommes fiers. Si vous étiez dans votre propre pays, vous auriez réalisé beaucoup plus. »
17h55 : Olfa Jouini Hamza, député tunisien, déclare :
« Les femmes ont toujours été les principales victimes de l'oppression. Le rôle des femmes dans la Résistance iranienne et leur persévérance contre le régime fanatique et corrompu au pouvoir en Iran pour parvenir à la liberté a permis aux femmes iraniennes d'être une force de changement dans la société. Les femmes iraniennes du mouvement de Mme Maryam Radjavi ont trouvé leur véritable rôle dans la libération de leur patrie et de leur peuple. »
« Les femmes ont toujours été les principales victimes de l'oppression. Le rôle des femmes dans la Résistance iranienne et leur persévérance contre le régime fanatique et corrompu au pouvoir en Iran pour parvenir à la liberté a permis aux femmes iraniennes d'être une force de changement dans la société. Les femmes iraniennes du mouvement de Mme Maryam Radjavi ont trouvé leur véritable rôle dans la libération de leur patrie et de leur peuple. »
18h00 : L'ancienne députée roumaine Maria Grecea déclare :
« J'espère que dans un avenir proche, je vous rencontrerai à Achraf 4, c'est-à-dire dans un Iran libre. Nous sommes à un moment critique et sensible de l'histoire de l'Iran parce que le régime des mollahs est dans une impasse politique et sociale et nous, les sympathisants de la Résistance iranienne, devons aider le peuple. L'histoire nous a prouvé que certaines choses vont changer et que les dictateurs de la théocratie au pouvoir en Iran doivent tomber. »
« J'espère que dans un avenir proche, je vous rencontrerai à Achraf 4, c'est-à-dire dans un Iran libre. Nous sommes à un moment critique et sensible de l'histoire de l'Iran parce que le régime des mollahs est dans une impasse politique et sociale et nous, les sympathisants de la Résistance iranienne, devons aider le peuple. L'histoire nous a prouvé que certaines choses vont changer et que les dictateurs de la théocratie au pouvoir en Iran doivent tomber. »
18h10 : Edit Bauer, ancienne eurodéputée slovaque, déclare :
« En tant que femme, ce qui rend votre Résistance spéciale à mes yeux, c'est le rôle clé joué par les femmes dans la lutte pour la liberté en Iran. Mme Radjavi a éduqué et formé une génération de femmes capables de guider les habitants d'Achraf dans les hauts et les bas, mais aussi une génération d'hommes qui peuvent coopérer avec les femmes pour construire leur nation. »
« En tant que femme, ce qui rend votre Résistance spéciale à mes yeux, c'est le rôle clé joué par les femmes dans la lutte pour la liberté en Iran. Mme Radjavi a éduqué et formé une génération de femmes capables de guider les habitants d'Achraf dans les hauts et les bas, mais aussi une génération d'hommes qui peuvent coopérer avec les femmes pour construire leur nation. »
18h15 : Le Dr Somaya Al Jowder, ancienne députée bahreïnien, déclare :
« De vous, j'ai appris à être patiente et à donner aux autres. Vous m'avez appris que l'endurance est la réponse à tout et comment nous pouvons densifier nos croyances et notre foi. »
« J'ai vu la persévérance de vos hommes. Ils ne se battent pas pour être les premiers. Nous espérons que nos hommes dans notre pays feront de même. J'ai vu à Achraf des choses auxquelles je ne croyais pas. Je suis allé en Iran en 2008 et j'ai vu des Iraniens qui souffraient tellement. J'ai dit que la jeunesse iranienne devait changer les choses », a-t-elle ajouté.
« De vous, j'ai appris à être patiente et à donner aux autres. Vous m'avez appris que l'endurance est la réponse à tout et comment nous pouvons densifier nos croyances et notre foi. »
« J'ai vu la persévérance de vos hommes. Ils ne se battent pas pour être les premiers. Nous espérons que nos hommes dans notre pays feront de même. J'ai vu à Achraf des choses auxquelles je ne croyais pas. Je suis allé en Iran en 2008 et j'ai vu des Iraniens qui souffraient tellement. J'ai dit que la jeunesse iranienne devait changer les choses », a-t-elle ajouté.
18h20 : Flore Ram, militante iranienne des droits humains, déclare :
« Quand Mme Radjavi a appelé à la solidarité nationale, j'ai senti que j'avais trouvé quelque chose d'important, et je me suis jointe à mon mari [Emad Ram]. »
« Quand j'étais jeune, je ne pouvais pas quitter mon pays sans la permission de mon mari. Si un père meurt, la mère n'a pas le droit d'élever les enfants. Quand les mollahs sont arrivés dans notre pays, ils régnaient comme daech. Ils ont emprisonné et violé des femmes. Il n'y avait rien pour le peuple iranien. Mais la Résistance iranienne et les femmes de l’OMPI s'y opposent », a-t-elle ajouté.
« Quand Mme Radjavi a appelé à la solidarité nationale, j'ai senti que j'avais trouvé quelque chose d'important, et je me suis jointe à mon mari [Emad Ram]. »
« Quand j'étais jeune, je ne pouvais pas quitter mon pays sans la permission de mon mari. Si un père meurt, la mère n'a pas le droit d'élever les enfants. Quand les mollahs sont arrivés dans notre pays, ils régnaient comme daech. Ils ont emprisonné et violé des femmes. Il n'y avait rien pour le peuple iranien. Mais la Résistance iranienne et les femmes de l’OMPI s'y opposent », a-t-elle ajouté.
18h30 : Concetta Giallombardo, Présidente de l'Association des femmes juristes d'Italie, déclare :
« Lutter pour l'égalité des genres est un combat dont nous devons payer le prix. Dans votre lutte et votre résistance, cela a été revu. Il y a un état d'esprit différent au sujet de la relation entre les hommes et les femmes. La relation est une question de connaissance et de compréhension. »
« Je tiens à vous féliciter pour votre état d'esprit et la façon dont vous voyez la relation entre les hommes et les femmes. J'espère que sous votre point de vue, nous verrons une nouvelle société », a-t-elle conclu.
« Lutter pour l'égalité des genres est un combat dont nous devons payer le prix. Dans votre lutte et votre résistance, cela a été revu. Il y a un état d'esprit différent au sujet de la relation entre les hommes et les femmes. La relation est une question de connaissance et de compréhension. »
« Je tiens à vous féliciter pour votre état d'esprit et la façon dont vous voyez la relation entre les hommes et les femmes. J'espère que sous votre point de vue, nous verrons une nouvelle société », a-t-elle conclu.
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