Selon des informations émanant d’organisations iraniennes de défense des droits de l’homme, la situation des prisonniers politiques en grève de la faim dans les prisons iraniennes est terrible.
Face à la violation de leurs droits, les prisonniers politiques iraniens entament une grève de la faim, seule alternative pour défendre leurs droits.
Dans la prison d'Evine, le prisonnier politique en grève de la faim, Amir Hossein Mohammadi Fard, a été agressé et battu par des prisonniers non politiques après 12 jours de grève de la faim alors qu'il était très affaibli. Après avoir été battu, il a été envoyé dans une autre section de la prison à titre de punition.
Dans la prison d'Evine, le prisonnier politique en grève de la faim, Amir Hossein Mohammadi Fard, a été agressé et battu par des prisonniers non politiques après 12 jours de grève de la faim alors qu'il était très affaibli. Après avoir été battu, il a été envoyé dans une autre section de la prison à titre de punition.
Le 2 juillet, Mohammadi Fard a écrit une lettre au président de la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, demandant que soit examinée la santé de son épouse, prisonnière politique, Sanaz Allahyari. Il a ajouté que si lui-même, son épouse et d’autres détenus, qui avaient soutenu la grève des employés de l’usine de canne à sucre, Haft Tapeh, n’étaient pas relâchés au bout de deux jours, il entamerait une grève de la faim.
Mohammadi Fard et son épouse sont membres du comité de rédaction d'un magazine en ligne appelé GAM, qui traite de sujets de justice sociale, notamment de la situation des travailleurs iraniens. Le couple est emprisonné depuis environ six mois, c’est-à-dire depuis janvier 2019.
Sanaz Allahyari, qui fait actuellement partie de la section des femmes de la prison d’Evine, a perdu connaissance durant quelques minutes, lors de 12ème jour de grève de la faim, qui l’a beaucoup affaiblie. Le 15 juillet, la clinique médicale de la prison d’Evine a déclaré que les signes vitaux d’Allahyari étaient très faibles et que, si elle poursuivait sa grève de la faim, elle souffrirait de graves problèmes respiratoires.
En plus de sa grève de la faim, elle souffre également d'une maladie inconnue. Les rapports indiquent qu'en raison de sa maladie, Allahyari souffre de douleurs récurrentes à l'estomac, d'une perte de poids et de tremblements violents aux mains et aux jambes depuis plus de deux mois.
Dans la tristement célèbre prison de Fashafuyeh, près de Téhéran, le prisonnier politique Soheil Arabi a été pris de convulsions et d'une sévère chute de tension. Il est en grève de la faim depuis 30 jours et il a perdu 10 kg. Les rapports indiquent qu'il a été conduit à l'hôpital où il a été soigné et il a été renvoyé en prison un jour après.
Le blogueur a été arrêté chez lui à Téhéran en novembre 2013 par le QG de Sarallah, un groupe de sécurité interne affilié aux pasdarans.
Il s’agit de la troisième grève de la faim menée par Soheil Arabi pour protester contre les mauvaises conditions de détention, les mauvais traitements infligés aux prisonniers par les gardiens et les responsables de la prison, ainsi que diverses privations en prison.
Arabi a d'abord été condamné à mort pour ses blogs. Sa peine de mort a été commuée en une peine de prison de 7,5 ans en 2015. En octobre 2018, il a été condamné à trois autres années de prison et à l'exil à Borazjan, dans le sud de l'Iran.
Selon certaines informations, six prisonniers de la prison d'Evine ont annoncé qu'ils avaient entamé une grève de la faim pour protester contre la violation de leurs droits.
Les prisonniers politiques, détenus à la section 4 à Evine, ont publié une déclaration depuis la prison et ont annoncé qu'ils poursuivraient leur grève de la faim jusqu'à ce que leurs demandes soient satisfaites.
Dans la déclaration, Hossein Sarlack, Morteza Nazari Sadhi, Mohsen Aminpour, Reza Bazazadeh, Behrouz Zare et Reza Mohammad Hosseini ont annoncé les exigences suivantes :
La séparation des prisonniers politiques des autres prisonniers
La libération conditionnelle de tous les prisonniers politiques
Reconnaissance des prisonniers politiques par le régime comme étant des prisonniers « politiques » et non des prisonniers de « sécurité »
Le droit à un avocat dans toutes les procédures judiciaires
Des prisonniers politiques détenus loin des dangereux criminels
Selon les lois pénitentiaires iraniennes, les prisonniers devraient être séparés en fonction de leurs infractions, une loi qui n’est pas appliquée par le régime iranien afin de faire pression davantage sur les prisonniers politiques.
La libération conditionnelle de tous les prisonniers politiques
Reconnaissance des prisonniers politiques par le régime comme étant des prisonniers « politiques » et non des prisonniers de « sécurité »
Le droit à un avocat dans toutes les procédures judiciaires
Des prisonniers politiques détenus loin des dangereux criminels
Selon les lois pénitentiaires iraniennes, les prisonniers devraient être séparés en fonction de leurs infractions, une loi qui n’est pas appliquée par le régime iranien afin de faire pression davantage sur les prisonniers politiques.
Les prisonniers politiques sont maintenus aux côtés de criminels dangereux et sont régulièrement battus et menacés, la plupart du temps sur ordre des autorités pénitentiaires, par des prisonniers apolitiques.
Plus récemment, une militante des droits civiques a été battue par un détenu apolitique soutenu par un responsable de la prison de Qarchak, près de Téhéran. Selon certaines informations, l'activiste des droits civils Yasaman Ariaie aurait été agressée dimanche par une prisonnière arrêtée pour un crime violent et aurait été blessée à l'omoplate.
Le 6 juillet, les militantes des droits des travailleurs Neda Naji et Atefeh Rangriz ont été battues par des détenus et des gardiens de prison et ont été grièvement blessées.
Le prisonnier politique âgé de 21 ans a été condamné à huit ans de prison pour « blasphème », « insulte du fondateur de la République islamique », « insulte du Guide » et « propagande » contre le régime.
Source : Iran News Wire
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