Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a rencontré jeudi Rudy Giuliani, l’avocat personnel du président Trump. La réunion a eu lieu à Ashraf-3, où est installé la Résistance iranienne en Albanie.
La discussion s’est portée sur les derniers développements en Iran et dans la région, y compris la poursuite des manifestations anti-régime à travers le pays, la vulnérabilité du régime ainsi que sur ses activités perverses au Moyen-Orient.
Mme Radjavi a affirmé que le régime iranien est confronté à une société explosive, à un mouvement de résistance organisé et à un environnement international différent. "En raison de l'expansion des unités de résistance et de leurs activités dans tout le pays, ainsi que de l'incapacité du régime à résoudre les problèmes sous-jacents auxquels le peuple iranien est confronté, la perspective de renversement de ce régime n'a jamais été aussi visible", a-t-elle ajouté avant de poursuivre : « Le moment est venu pour la communauté internationale de reconnaître la demande légitime du peuple iranien de renverser la dictature religieuse au pouvoir ».
Rappelant que le président américain et le secrétaire d’État américain ont déclaré à maintes reprises qu’il s’agissait d’un régime corrompu et que le peuple iranien en souffrait depuis le très longtemps, le maire Giuliani a souligné que l’Amérique se rangeait du côté du peuple iranien et soutenait sa lutte pour la liberté.
Le maire Giuliani a déclaré qu'il existait une alternative viable au régime iranien incarné par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), soulignant le plan en dix points du CNRI pour l'avenir de l'Iran, garant de la liberté, de la démocratie et des droits de l'homme, dans un Iran post-théocratie. Rendant hommage à la direction de Mme Radjavi, M. Giuliani a déclaré: "La résistance iranienne est sans égale dans sa capacité à renverser la tyrannie religieuse au pouvoir en Iran et à amener cette grande nation dans le giron du monde civilisé."
M. Giuliani a ajouté: "Le développement d'Ashraf 3 en si peu de temps est étonnant et ne montre que la capacité impressionnante de l'OMPI de reconstruire l'Iran détruit par ce régime."
Mme Radjavi a ajouté que les sanctions contre Khamenei et ses bureaux devaient également être étendues à Hassan Rohani et Javad Zarif afin de mettre fin à la démonstration chimérique de modération et de réforme dans le régime clérical. Les ministères du renseignement et de la sécurité (Vevak), comme le Corps des gardiens de la révolution (CGRI), devraient figurer sur les listes terroristes des États-Unis et de l’UE. Le régime iranien et le CGRI devraient être expulsés d'Irak, de Syrie, du Yémen, du Liban et d'Afghanistan. Les agents du CGRI et du Vevak doivent être jugés et expulsés des États-Unis et de l’UE.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
le 11 juillet 2019
le 11 juillet 2019
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