À la veille des rassemblements annuels de cinq jours de l'opposition iranienne OMPI / MEK à Ashraf 3 en Albanie, le ministère du renseignement et de la sécurité du régime iranien a convoqué ou arrêté de nombreuses familles et partisans de l'Organisation iranienne des Moudjahedine du peuple (OMPI / MEK) à Téhéran et dans d’autres villes.
À Téhéran, Sediqeh Moradi, Mehdi Khavas, Hassan Atar, Valiyollah Gholam-Nejad, le Dr Hani Yazarloo et son fils Houd ont été arrêtés. Alireza Nabavi a été arrêté à Semnon, dans le sud-est du pays. Un certain nombre de personnes arrêtées étaient d'anciens prisonniers politiques et ont déjà purgé leur peine dans les années 80 et 90.
Le MOIS, qui est sous l'autorité directe du président Rouhani, a arrêté le Dr Hani Yazarloo et son fils Houd, d'anciens prisonniers politiques et partisans de l'OMPI / MPI, le dimanche 7 juillet 2019 après avoir perquisitionné leur domicile à Téhéran. Les agents n'ont pas communiqué les raisons de leurs arrestations.
Sedigheh Moradi, 57 ans, ancienne prisonnière politique, avait déjà été emprisonnée deux fois dans les années 1980. Elle est une survivante du massacre des prisonniers politiques en 1988.
Elle a été arrêtée en avril 2011 et interrogée et torturée pendant sept mois dans le quartier 209 de la prison d'Evine. Ses tortionnaires ont essayé de la forcer à faire de faux aveux devant la télévision officielle iranienne. Ses yeux ont subi des dommages et sa vision s'est détériorée à la suite de ces tortures.
En juillet 2012, Sedigheh Moradi a été transférée à la prison de Qarchak à Varamin et a passé plusieurs mois dans des conditions inhumaines, parmi des condamnées à mort. Peu de temps après, les autorités pénitentiaires ont été alarmées par son impact positif sur les prisonnières ordinaires et l’ont isolée.
Elle avait été libérée le 23 novembre 2016 à la suite d'une décision de la cour de révision de Téhéran.
Dans un communiqué publié le 11 juillet, la Résistance iranienne a appelé la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits humains et d'autres responsables des droits humains des Nations unies, ainsi que d'autres militants internationaux des droits humains, à condamner la nouvelle vague d'arrestations en Iran et à prendre des mesures immédiates pour la libération des personnes arrêtées.
La Résistance iranienne a également appelé à la création d’une mission internationale indépendante d’enquête dans les prisons du régime iranien.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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