Les Iraniens ont organisé des rassemblements dans quatre provinces, dont Téhéran, le Khouzistan, le Lorestan et Qazvin, pour protester contre le non-paiement de leurs salaires ou pour réclamer le remboursement de leurs économies volées.
Mardi, un groupe d’éducateurs travaillant pour l’Organisation iranienne pour l’alphabétisation se sont réunis à Téhéran, en dehors du Département de l’emploi. Ils protestaient contre le manque de stabilité de leur emploi, exigeant que les règles de l'emploi soient appliquées.
Les éducateurs de l’organisation iranienne pour le mouvement pour l’alphabétisation se sont réunis à l’extérieur du Département de l’emploi.
Mardi également, des travailleurs du service des eaux et des eaux usées de Shadgan, dans la province du Khouzistan, dans le sud-ouest du pays, se sont mis en grève pour protester contre le fait qu'ils ne recevaient pas leur assurance.
Les travailleurs de la municipalité d'Aghajari, dans le Khouzistan, se sont également rassemblés à l'extérieur de la municipalité pour protester contre le retard du versement de leur salaire.
Lundi, un groupe de personnes qui s'étaient inscrites et avaient payé pour recevoir des automobiles de la société Azarbaijan Vehicle Industry Co (AZVICO) s'est réuni devant l'organisation de protection des consommateurs et des producteurs de Téhéran. Selon les informations obtenues, la société n'a pas livré les 6 000 automobiles à leurs propriétaires légaux.
Les travailleurs de l’Université des sciences médicales de Lorestan, dans l’ouest de l’Iran, se sont rassemblés pour protester contre le retard de paiement de leurs trois derniers mois de salaire et contre leurs conditions de travail inappropriées.
Des créanciers qui ont perdu leurs économies au profit de la société Ramak Khodro, affiliée au régime, se sont réunis devant le ministère de l'industrie à Téhéran. Ils brandissaient des pancartes pour réclamer leurs économies.
Un groupe d’employés de Industrial Sponge Factory, située dans la province de Qazvin, dans le nord-ouest de l’Iran, s'est réuni pour protester contre le non-paiement de leurs salaires.
Selon l'agence de presse officielle, ILNA, dix ans après la fermeture de l'usine, les travailleurs et les retraités n'ont toujours pas reçu leur salaire ni leurs autres revendications financières.
Source : Iran News Wire
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