lundi 15 juillet 2019

Une militante des droits civils battue dans une célèbre prison en Iran


Yasaman Ariaie and Monireh Arabshahi iran Une militante des droits civils a été battue par une détenue apolitique soutenue par un responsable de la prison de Qarchak, près de Téhéran.
Selon certaines informations, l'activiste des droits civils, Yasaman Ariaie, aurait été agressée dimanche par une prisonnière arrêtée pour un crime violent et aurait été blessée à l'omoplate.


La détenue a d'abord menacé et insulté verbalement Yasaman Ariaie et d'autres prisonnières politiques à Qarchak (prison de Shahre-rey), au sud-est de Téhéran, puis l'a frappée plusieurs fois aux épaules.
Selon certaines informations, la détenue aurait, par le passé, attaqué et agressé verbalement d'autres prisonnières politiques dans cette prison, allant même jusqu'à les menacer avec un objet pointu. Selon des sources en prison, elle serait soutenue par Shah Ali, le responsable de la section.
Yasaman Ariaie a été arrêtée le 10 avril. Elle est actuellement détenue dans la section 5 de la prison de Qarchak avec sa mère, Monireh Arabshahi, qui a été arrêtée un jour après sa fille.
La section 5 concerne principalement les ressortissants étrangers.
Yasaman et sa mère ont été accusées de « rassemblement et collusion », de « diffusion de propagande et d’avoir encouragé et d’avoir donné les moyens de la corruption morale » en retirant leurs foulards lors d’activités publiques et autres, contre le hijab obligatoire du régime.
Ce ne sont pas les premières informations sur l'abus de prisonniers politiques dans cette prison.
Le 6 juillet, les militantes syndicales, Neda Naji et Atefeh Rangriz, ont été battues par des détenues et des gardiens de prison et elles ont été grièvement blessées.
Auparavant, une prisonnière politique âgée de 20 ans, détenue dans une prison du sud-ouest de l'Iran, avait été sévèrement battue et maltraitée par les gardiens de la prison. Ameneh Zaheri Sari, détenue depuis sept mois à la prison Sepidar d'Ahwaz, a été grièvement blessée au coude.
Il semblerait que le régime iranien intensifie la pression contre les prisonniers (ères) politiques en utilisant des détenu(e)s violent(e)s non politiques pour les attaquer.
Source : Iran News Wire

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