Les nouvelles sanctions américaines contre Ali Khamenei et le Bureau du Guide Suprême, principal pilier du régime iranien, sont un coup dur porté au sommet du pouvoir des mollahs. Elles portent un coup non seulement à Khamenei, mais aussi à tous ses amis, représentants, bureaux et individus qu'il a nommés, depuis le pouvoir judiciaire jusqu'au Conseil des gardiens, au Conseil de discernement et à la société de radiodiffusion.
Le leader de l'opposition iranienne, Maryam Radjavi, a qualifié les sanctions contre Khamenei et le Bureau du Guide Suprême, qui est l'épicentre de la corruption et du terrorisme en Iran, de pointues et impératives et a déclaré qu'elles devraient être étendues au ministère iranien du Renseignement (VEVAK), l'institution qui entrave et réprime le soulèvement en faveur de la liberté.
Après les visites diplomatiques en Iran de responsables japonais, allemands et britanniques, humiliés par Khamenei, et après une série d'opérations terroristes et militaires menées par Téhéran, notamment la pose de mines et l'abattage d'un drone américain et des attaques de missiles, les États-Unis ont pris un nouveau recul important par rapport à l'illusion du dialogue avec Téhéran. Le président Donald Trump a rapidement conclu qu’il est même « trop précoce » de songer à un accord avec ce régime.
Khamenei prend soin d'éviter toute négociation en faveur d’un changement de comportement de son régime, car un « changement de comportement » conduirait rapidement à sa chute.
L'ensemble des institutions et représentants affiliés à Khamenei dans les centres politiques, militaires, de sécurité, éducatifs, culturels, sportifs, commerciaux, gouvernementaux et non gouvernementaux, ainsi que dans l'armée, la police et les « quartiers généraux culturels » tels que l'institution des prières du vendredi, comptent environ 120.000 membres. Les principales politiques de Téhéran sont définies dans le bureau de Khamenei, qui supervise et contrôle tous les services de renseignement et de sécurité.
Le fait de monter des procès contre les opposants du régime et les factions rivales, notamment leurs médias, contrôler et réprimer les dissidents, les patrouilles « anti-vice », les institutions responsables de l'exportation de la soi-disant « révolution islamique » vers d'autres pays, le réseau des conseillers internationaux, le Conseil stratégique des relations étrangères et contrôler le cyber espace, sont tous sous la supervision du bureau de Khamenei qui a un pouvoir énorme et sans limite et un budget.
Le Bureau du Guide Suprême n'a de comptes à rendre à personne, ne respecte aucune règle ni loi et n’est pas assujetti au paiement de l’impôt. C'est le point de commandement le plus élevé pour réprimer et contenir la société. Les Gardiens de la révolution (pasdaran) et les forces de sécurité de l'État reçoivent leurs commandements de Khamenei.
Les partisans de la politique de complaisance avec le régime des mollahs préconisent depuis des décennies un « dialogue constructif » et un « engagement critique » ainsi que le maintien de toute forme de relations avec Téhéran, avec l'idée fausse que cela changerait son comportement belliciste. Le régime théocratique au pouvoir en Iran a montré dès le départ qu'un tel concept est vain et n'est qu'une excuse pour continuer à complaire avec les mollahs au détriment du peuple iranien. La décision d'inscrire Khamenei et son Bureau ainsi que ses sbires sur la liste des sanctions est certainement un pas dans la bonne direction pour soutenir le point de vue de la Résistance iranienne et faire sortir la communauté internationale de la dangereuse illusion d’un probable changement de comportement du régime ; elle doit être saluée et soutenue.
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