Achraf-3, samedi 13 juillet
Achraf 3, la cité des membres de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI), accueillait samedi le grand rendez-vous annuel de la résistance iranienne. Intitulé « Pour un Iran libre », la conférence internationale a été l’occasion pour le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) d’affirmer sa capacité à renverser le régime intégriste et à diriger l’Iran vers la démocratie. Son incroyable réalisation dans l’édification d’Achraf-3, la nouvelle maison des membres de l’OMPI, en si peu de temps en une cité moderne en Albanie, son rôle efficace dans la direction des unités de résistance en Iran qui préparent le terrain pour le sursaut populaire et le renversement proche de la tyrannie, sa capacité à mobiliser la diaspora à travers des manifestations d’envergure dans plusieurs capitales européennes et en Amérique du Nord, son aptitude à mobiliser le soutien des parlementaires, hommes politiques et personnalité des pays pour la cause de la liberté du peuple iranien … ont mis en évidence le stature d’alternative viable du CNRI.
Achraf 3, la cité des membres de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI), accueillait samedi le grand rendez-vous annuel de la résistance iranienne. Intitulé « Pour un Iran libre », la conférence internationale a été l’occasion pour le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) d’affirmer sa capacité à renverser le régime intégriste et à diriger l’Iran vers la démocratie. Son incroyable réalisation dans l’édification d’Achraf-3, la nouvelle maison des membres de l’OMPI, en si peu de temps en une cité moderne en Albanie, son rôle efficace dans la direction des unités de résistance en Iran qui préparent le terrain pour le sursaut populaire et le renversement proche de la tyrannie, sa capacité à mobiliser la diaspora à travers des manifestations d’envergure dans plusieurs capitales européennes et en Amérique du Nord, son aptitude à mobiliser le soutien des parlementaires, hommes politiques et personnalité des pays pour la cause de la liberté du peuple iranien … ont mis en évidence le stature d’alternative viable du CNRI.
Des personnalités internationales ont pris la parole à l’évènement, notammentPandeli Majko, ancien Premier ministre albanais, Stephen Harper, l’ancien premier ministre canadien, Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre algérien, l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, le Sénateur Joe Lieberman, ancien candidat à la vice-présidence des États-Unis, Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre française des Affaires étrangères, de la Défense, de l'Intérieur et de la Justice, Bernard Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères de France, John Baird, ancien ministre des Affaires étrangères du Canada, le Gouverneur Tom Ridge, ancien ministre américain pour la sécurité intérieur, Lance Gooden, membre du Congrès américain, le juge Ted Poe, ancien membre du Congrès américain, Dana Rohrabacher, Ancien membre du Congrès, Ambassadeur Robert Joseph, ancien envoyé spécial des États-Unis pour la non-prolifération nucléaire, le député britannique Matthew Offord, La baronne Sandip Verma, de la Chambre des lords britannique, le député britannique Bob Blackman, Nazir Hakim, une figure éminente de l'opposition syrienne, l’ancien directeur du FBI Louis Freeh, Michèle de Vaucouleurs, députée française, le député italien Antonio Tasso, la sénatrice Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidentielle colombienne, Yakin Ertürk, rapporteure spéciale de l'ONU sur la violence à l'égard des femmes (2003-2006), lajuge Susana Medina, ancienne présidente de l'Association internationale des femmes juges, Bandanda Rana, vice-présidente du comité CEDEF des Nations Unies, le général George Casey, ancien commandant des forces multinationales en Irak.
Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI a déclaré lors de son intervention :
Il y a 20 mois, il n’y avait ici que des arpents de terre totalement vides. Mais à la force des bras des Moudjahidine du peuple et au prix d’innombrables efforts, Achraf 3 est sortie de terre pour s’épanouir. Cependant notre cap est Téhéran. Téhéran libéré de l’occupation des mollahs.
Même si les mollahs ont ravagé notre pays, nous reprendrons l’Iran et nous reconstruirons le plus beau des pays. Nous avons commencé ce voyage le 30 juin 1981, quand Massoud Radjavia forgé une résistance tenace et profondément enracinée contre la tyrannie religieuse. Il a fondé le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’Armée de libération nationale iranienne (ALNI).
A présent Achraf 3 prolonge ce voyage qui du début à la fin n’a été que commencement, reconstruction et renaissance.
Durant ce voyage, nous avons traversé dix années de persévérance sanglante à Achraf sous blocus et quatre années de résistance dans l’abattoir qu’était le camp Liberty.
Nous sommes désormais dans un nouveau chapitre de la grande marche vers un Iran libre, vers une destination glorieuse mais dont la route est semée de souffrances et où coule comme un torrent le sang de nos martyrs.
Lors du premier anniversaire de la révolution, Massoud Radjavi avait déclaré : « quand notre résistance sera victorieuse, elle supprimera un des plus grands obstacles aux révolutions contemporaines, voire même le principal facteur de leur déviation et de leur destruction qui sont les violations du sanctuaire sacré des libertés sous les prétextes les plus divers. Ressusciter la notion de la liberté, c’est raviver l’humanité et les révolutions qui ont échoué.
Pour qu’un peuple comprenne la valeur de sa propre liberté, c’est à lui qu’il revient en dernier lieu de se libérer.
Chacun est le seul à pouvoir se libérer des chaines de la contrainte et de l’oppression. C’est exactement pour cette raison que nous sommes responsables de faire avancer le front du soulèvement général pour la liberté de notre peuple et de notre patrie. »
Quarante années de régime des mollahs sont synonymes pour le peuple iranien d’un massacre tous azimuts.
Depuis les centaines d’exécutions par nuit au centre de torture d’Evine en passant par le massacre des prisonniers politiques dans la première décennie de ce régime, jusqu’au massacre de la production et de l’économie, de l’environnement et de la culture, de l’art et de la civilisation de l’Iran.
Le fascisme religieux est désormais arrivé au bout du chemin et se débat dans la crise de son renversement.
Une économie en ruine, la fermeture de plus de 70% de la capacité industrielle, le système bancaire en faillite, la fuite mensuelle de près de 3 milliards de dollars de capitaux et la chute continue de la monnaie, il ne peut rien maitriser.
Le régime des mollahs n’a pas d’issue de secours, ni devant ni derrière lui. Il n’a pas la capacité de négocier ni celle d’abandonner le terrorisme et ses ingérences dans la région et il n’a plus la vaste marge de manœuvre que lui offrait la politique de complaisance.
Khamenei affirme que les négociations avec les Etats-Unis sont du poison, et qu’en particulier les négociations avec le gouvernement actuel sont un double poison.
Mais pourquoi donc ? Parce que selon ses propres termes, changer de comportement revient justement à changer de régime et que « chaque pas en arrière entrainera une succession sans fin de calices de poison à avaler ».
La solution définitive : le renversement du régime des mollahs
La solution définitive, ultime et certaine, reste le renversement de la totalité du régime des mollahs par le peuple iranien et sa Résistance, j’insiste, le renversement par le peuple iranien et sa résistance.
Ceux qui ont des intérêts dans la poursuite de ce régime, faisaient des promesses chimériques de réforme et de modération, et aujourd’hui encore plus qu’avant, font retentir les tambours de la diabolisation et des fake news contre l’OMPI et la Résistance et veulent jouer les sauveteurs de ce régime. L’an dernier, uniquement sur Twitter, 11.500 comptes fabriqués de toutes pièces et mensongers du régime ont été fermés.
Ils veulent dire que ce régime n’a pas d’alternative et qu’il faut s’y résoudre. Mais peut-on arrêter l’avancée de l’histoire ou la faire revenir en arrière ? Bien sûr que non.
Le régime et ceux de son camp, opposés au peuple iranien, disent que la Résistance n’a pas de base en Iran. Nous, nous disons et nous répétons que si le régime dit vrai, qu’il nous laisse durant un jour, un seul jour, faire des rassemblements et des manifestations pacifiques dans tout l’Iran. Bien sûr, il ne l’a pas fait et ne le fera pas. Pourquoi ? Parce qu’il sait bien qu’il sera rapidement balayé.
Résister, le seul critère sous la répression
Tout le monde sait que dans une période de répression et d’oppression, tant qu’il n’existe pas de possibilité de rassemblement et de manifestation, de sondage et d’élections libres, résister est le seul véritable critère et rien d’autre n’a de valeur. C’est avec le critère de résistance que l’on peut mesurer l’ampleur de l’assise de ce mouvement, avec la détermination des Moudjahidine de la liberté, avec les activités des unités de résistance et avec les efforts et les manifestations des Iraniens et des partisans de la Résistance qui retentissent aux cris de « Nous reprendrons l’Iran ».
Les unités de Résistance
La création des « unités de résistance » et de « conseils de résistance » a brisé une grande impasse qui a révélé son bienfondé dans le soulèvement de décembre 2017/janvier 2018 et les événements qui ont suivi.
Malgré l’étau de répression, cette résistance a pu organiser et développer son réseau à l’intérieur de l’Iran. C’est de cette manière qu’Achraf s’est reproduite au sein de la société et du peuple iranien.
Du point de vue stratégique, les unités de résistance sont une réponse à un régime qui ne peut se réformer ni s’effondrer de lui-même. Avec les Moudjahidine du peuple, les unités de résistance et le peuple iranien, il faut et il est possible de le renverser.
Pour combattre les unités de résistance, le régime a mis en place de nouvelles patrouilles appelée « patrouilles d’axe de quartier » et aussi « razavioun ». Il a même été jusqu’à changer la mission de nombreuses patrouilles de « promotion de la vertu et prohibition du vice » pour arrêter les membres des unités de résistance.
Au printemps de cette année, le mollah Alavi, ministre du Renseignement, a parlé de l’arrestation de 116 équipes de l’OMPI. Ensuite, le directeur général du Renseignement de la province d’Azerbaïdjan de l’Est a parlé de l’arrestation et de l’interpellation de 110 personnes en relation avec l’OMPI dans cette seule province.
Puis il a prononcé la peine capitale et de lourdes peines de prison à leur encontre.
Mais l’ennemi est incapable de briser le moral des résistants en prison tout comme il est incapable de maitriser le mouvement de résistance et les unités de résistance dans les villes.
Oui, chaque jeune qui aspire à la liberté et la justice est un insurgé en puissance.
Comme l’a écrit un membre d’une unité de résistance à Tabriz : « Nous tiendrons jusqu’au bout et traverserons toutes les épreuves. La victoire nous appartient et l’aube se lève. »
Il y a 110 ans après l’héroïsme et le sacrifice de Sattar Khan (héro de la Révolution Constitutionnelle de 1906) et de ses Moudjahidine à Tabriz, la plus grande ville insurgée de l’époque, les Moudjahidine à Racht au nord et à Ispahan au centre, ont marché sur Téhéran et l’ont conquise. Que cette fois aussi, le peuple iranien avec les unités de résistance et la grande armée de la liberté, reprennent Téhéran et l’ensemble de l’Iran et les libèrent de l’occupation des mollahs.
La terre du lion et du soleil accueillera la liberté
Aujourd’hui, deux fronts opposés se sont formés vis-à-vis de l’Iran. L’un avec le régime qui est dans une impasse et l’autre avec le peuple et sa résistance qui luttent pour la liberté.
Oui, il existe une alternative qui veut conduire à la liberté les unités de Résistance, les villes insurgées et l’armée de la liberté.
Cette alternative est capable d’instaurer une république démocratique et pluraliste fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, sur l’égalité des femmes et des hommes, sur l’autonomie des minorités nationales et un Iran non nucléaire. Le Conseil national de la Résistance iranienne a voté des plans et des programmes précis. Grâce à sa structure organisée et cohérente, il est en mesure de remplacer ce régime et d’opérer le transfert pacifique du pouvoir aux représentants élus du peuple.
Oui, le jour n’est pas loin où la terre du lion et du soleil accueillera la liberté.
Nous allons mettre en œuvre un nouveau plan,
Un plan libéré de la tyrannie, de la duplicité et de la discrimination
Et un plan pour un Iran libre et prospère.
Alors unissons l’ensemble de nos voix dans le chant de la victoire :
Nous reprendrons l’Iran et nous reconstruirons un nouvel Iran.
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