mardi 9 juillet 2019

Six exécutions pour commencer juillet en Iran


corde pendu Réagissant aux grandes manifestations d'Iraniens dans les capitales occidentales - Bruxelles, Washington et Berlin - appelant à un Iran libre et un changement de régime, les mollahs ont relancé les exécutions au mois de juillet en Iran.

 C'est aussi un avertissement lancé à la population qui ne cesse de protester dans le pays contre la dictature et la crise économique. Pour mieux se faire entendre, les mollahs ont annoncé ces pendaisons dans la presse, chose qu'ils font désormais rarement par crainte des pressions internationales. C'est dire si la situation est critique.
Ainsi donc le 3 juillet, au moins deux prisonniers ont été pendus à la prison de Radjaï-Chahr dans la ville tentaculaire de Karadj, en banlieue téhéranaise. Cette ville compte trois sinistres établissements pénitenciers avec le plus grand nombre d'exécutions du pays.
Le même jour, deux autres prisonniers ont été exécutés à Téhéran.
Le 4 juillet, un homme a été pendu à Birjand, dans la province du Khorassan du sud (Est de l'Iran), et un autre à Kachan, dans le centre-nord de l'Iran.
Il serait temps que les gouvernements occidentaux mettent les violations des droits humains au même niveau de préoccupation que le programme d’armes nucléaires et contraignent la dictature religieuse à mettre fin aux exécutions en Iran. Il serait également nécessaire qu’ils fassent de cette demande une condition à tout dialogue et toute négociation.

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