Var-matin, le 4 juillet 2019 - Le regard déterminé de Nasrin Sotoudeh s’affiche désormais sur le mur du parvis du pôle culturel Chabran.
Cette avocate iranienne de 55 ans, lauréate du prix Sakharov du Parlement européen, a été condamnée par les autorités iraniennes à trente-trois ans de prison et 140 coups de fouet, pour incitation à la débauche.
« Elle a commis deux crimes, a indiqué ce jeudi le bâtonnier Philippe Schreck. Celui d’être une femme, celui d’être une avocate, mais aussi celui d’avoir défendu des jeunes filles iraniennes coupables d’avoir ôté leur voile en public. »
Ce jeudi soir, le barreau de Draguignan s’est associé au barreau national français, pour saluer son courage et exiger sa libération.
Et pour que ce combat soit plus largement connu, la communauté Dracénie Provence Verdon a mis à disposition ce lieu culturel symbolique.
« Il accueille 1.500 personnes par jour, a indiqué Olivier Audibert-Troin, et nous inaugurons en quelque sorte le mur des libertés. »
Maître Nasrin Sotoudeh est inscrite depuis le mois de mars dernier au tableau de l’ordre des avocats, comme membre honoris causa du barreau dracénois.
« Nous nous battons pour la libération d’une avocate dracénoise », a conclu Me Schreck.
« Nous nous battons pour la libération d’une avocate dracénoise », a conclu Me Schreck.
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