La situation en Iran évolue rapidement. La corruption est partout. Il y a quelques années à peine, il aurait été pratiquement impossible d'entendre des gens ordinaires dans la rue crier : « A bas Rohani » ou « A bas le Guide suprême ».
Mais maintenant, c'est quelque chose que l'on entend fréquemment. Les gens n'ont plus peur de faire entendre leur voix.
Les gens en ont assez de la corruption généralisée qui les a plongés dans une situation très précaire. Tout devient de plus en plus cher pour les Iraniens : logement, nourriture, médicaments, services. Pourtant leurs salaires augmentent à peine. Le pouvoir d’achat s'effondre et de plus en plus de gens tombent dans la pauvreté absolue.
Cependant, les dirigeants corrompus du pays n’ont pas ce genre de problèmes. Ils se sont assurés que leur fortune personnelle grandit et ils ne semblent pas se poser de questions sur la crise sociale, selon l’ancien député européen Struan Stevenson dans The Scotsman du 3 juillet.
Mais, les États-Unis ont pris des mesures qui pourraient tout changer. Le président américain, Donald Trump, a récemment annoncé la signature d'un décret prévoyant une nouvelle série de sanctions contre le Guide suprême. Elles viseraient également plusieurs autres acteurs clés du régime, comme des hauts commandants militaires et le ministre des Affaires étrangères, Javad Zarif.
Les commandants visés par ces sanctions jouent un rôle clé dans les activités malveillantes dans la région, comme le soutien au dictateur syrien Bachar al-Assad, les guerres dans la région, notamment en soutenant les milices terroristes, les organisations à leurs bottes comme le Hezbollah, le Hamas ou les Houthis et le programme de missiles balistiques.
Le département du Trésor américain a indiqué que ces sanctions bloqueraient l’accès à des milliards de dollars d’actifs. Les individus ou entités sanctionnées n’auront accès à aucun actif américain ni au système financier américain. Toute institution financière étrangère travaillant au nom de ces personnes pour contourner les sanctions sera également sanctionnée.
Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a dénoncé la corruption de régime, soulignant que la population en était une victime malheureuse qui souffre depuis longtemps. Il a souligné que la liberté, la prospérité et la sécurité des Iraniens avaient été sacrifiées par l'avidité du régime à se remplir les poches. Pompeo a souligné que la corruption était fortement enracinée dans la direction. Le Guide suprême dispose d'une fortune privée d'environ 84 milliards d’euros, le chef du pouvoir judiciaire, Sadeq Larijani, d'une fortune d'une valeur d'environ 267 millions d’euros et l'ancien pasdaran et ministre de l'intérieur, Sadeq Mahsouli, d'une fortune de plusieurs milliards d'euros.
Les Iraniens qui connaissent des difficultés économiques extrêmes, se réjouissent des sanctions imposées par les États-Unis. Ils veulent que leurs dirigeants corrompus tombent pour qu'ils cessent de piller les richesses nationales. L'Iran est un pays riche en ressources naturelles. La situation économique actuelle résulte directement de la mauvaise gestion économique et de la corruption généralisée.
Les dirigeants internationaux devraient exprimer leur soutien au peuple iranien, qui veut désespérément se débarrasser des dirigeants corrompus qui causent le chaos en Iran et à l'étranger.
Source : INU
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