CSDHI – Le pouvoir judiciaire iranien a violé au moins sept lois dans le traitement des affaires de huit défenseurs de la nature, détenus sur la base d’accusations d’espionnage sans fondement depuis janvier 2017, d’après les familles des détenus.
Dans une lettre adressée au juge en chef, Ebrahim Raisi, les familles ont noté des violations, notamment des actes de torture, le recours à de faux « aveux » forcés en guise de preuve, le refus d’accorder un avocat et le refus de mise en liberté sous caution.
Les détenus (Niloufar Bayani, Tahbaz, Houman Jowkar, Taher Ghadirian, Sepideh Kashani, Amir Hossein Khaleghi, Sam Rajabi et Abdolreza Kouhpayeh) travaillaient tous pour la fondation de Persian Wildlife Heritage, basée à Téhéran, avant d'être arrêtés il y a près d'un an et demi. Le directeur général Kavous Seyed-Emami est décédé dans des circonstances suspectes alors qu'il était interrogé à la prison d'Evine à Téhéran en février 2018.
Trois principaux organismes d’État en Iran, dont le Conseil suprême de la sécurité nationale, le plus haut organe de sécurité du pays, ont réfuté l’allégation du service du renseignement des pasdarans selon laquelle les écologistes auraient commis des actes d’espionnage.
Les principales violations commises sont les suivantes : violation des articles 48 et 190 du règlement sur la procédure pénale ; Article 242 du règlement de procédure pénale ; Articles 237, 238 et 250 du règlement de procédure pénale ; Article 60 du règlement de procédure pénale
Pour lire la lettre en entier : https://www.iranhumanrights.org/2019/07/letter-families-cite-7-law-violations-in-cases-of-detained-wildlife-conservationists/
Source : Le Centre pour les droits de l'homme en Iran
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