Le 2 décembre, la cour d’appel de Téhéran a condamné deux détenus et sept syndicalistes, dans le cadre des manifestations de la Compagnie de canne à sucre, Haft Tapeh, à 45 ans de prison au total.
Selon le verdict d'Atefeh Rangriz et Marzieh Amiri, deux des détenus de la Journée internationale du travail et, sept militants syndicaux qui ont participé aux manifestations, notamment Esmaeil Bakhshi, Mohammad Khaniifar, Sepideh Gholian, Amir Amirgholi, Amir Hossein Mohammadi Farad, Sanaz Elhayari et Asal Mohammadi, ont chacun été condamnés à cinq ans de prison.
Les verdicts ont été rendus par le juge Ahmad Zargar, section 36 de la cour d'appel de Téhéran, et ont été envoyés aux avocats des 9 militants civils et syndicaux, le 14 décembre.
La semaine dernière, Ali Nejati, un autre accusé dans l'affaire Haft Tapeh, a également été condamné à cinq ans d'emprisonnement par la section 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidé par le juge Mohammad Moghiseh, accusé de « rassemblement et collusion dans le but de porter atteinte à la sécurité nationale » en « diffusant de la propagande contre le système ».
Plus tôt, le 3 septembre, la section 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Mohammad Moghiseh, a condamné Atefeh Rangriz à 11 ans et 6 mois de prison avec 74 coups de fouet et Marzieh Amiri à 10 ans et 6 mois de prison avec 148 coups de fouet.
Dans le même temps, le tribunal révolutionnaire de Téhéran présidé par le juge Mohammad Moghiseh a condamné Sepideh Gholian, Amir Amirgholi, Amir Hossein Mohammadi Fard, Sanaz Alhayari et Asal Mohammadi à 7 ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ».
Ils ont également été inculpés d'appartenance au magazine en ligne GAM (Step) et de « diffusion de propagande contre le système », et ils ont été condamnés à un an et six mois de prison supplémentaires.
Le tribunal a également condamné Ismael Bakhshi à sept ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », deux ans de prison pour « insulte du Guide » et deux ans pour « publication de mensonges ». Il a été condamné à un an et six mois de prison pour « diffusion de propagande contre le système » et à un an et six mois de prison avec 74 coups de fouet pour « trouble à l'ordre public ».
Mohammad Khannifar, un autre accusé dans l'affaire Haft Tapeh, a également été condamné à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et un an de prison pour « propagande contre le système ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
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