CSDHI - D'après les chiffres publiés par les médias officiels en Iran, le nombre d'enfants qui travaillent pour gagner de l’argent, augmente et ceux qui fréquentent les écoles diminuent malheureusement chaque année.
Le 27 décembre 2019, l'un des membres du soi-disant Conseil non gouvernemental de surveillance des écoles en Iran a déclaré à la télévision officielle :
« Nous avons peut-être moins de 50 écoles spéciales et de luxe. La plupart de ces écoles, plus de 30 d'entre elles, se trouvent dans le nord de Téhéran et, malheureusement, la plupart de nos responsables y vivent. »
Ghodrat Allah Alizadeh a essayé de masquer les profondes divisions entre les deux types d'écoles en Iran et a ajouté : « 12% des élèves fréquentant des écoles non publiques ont retiré un lourd fardeau au gouvernement. Dans le cadre du sixième plan de développement, ce chiffre devrait atteindre 25 %. Selon la loi, le gouvernement doit soutenir le plan. »
Mais de profondes divisions se sont manifestées quand il a déclaré : « Selon l'article 8 de la loi, nous avons huit conditions pour établir une école que la plupart des responsables a installé, mais la question des informations d’initiés est mentionnée ici, et le responsable pourra prendre des mesures pour garder la personne qui ne dispose pas des informations d’initiés. »
Et il a essayé d’affranchir les responsables de cette division et a déclaré : « Bien sûr, il est clair que ces quelques milliers d'étudiants ne sont pas seulement les enfants des autorités mais aussi des familles qui ont une base financière importante. Le problème est que le gouvernement doit soutenir les écoles non spéciales afin qu'elles puissent rivaliser avec ces écoles spéciales. »
Alizadeh a défendu les droits des responsables du régime de gérer l'école et a ajouté : « Il existe des conditions définies et un droit des citoyens de créer une école s'il existe un cadre juridique pour l'octroi de licences. Si quelqu'un a travaillé pendant 30 ans dans la gestion en éducation mais n'est pas capable de gérer une école, qui d'autre le pourrait ? Avoir une école n'est pas un problème, mais abuser des termes légaux est inapproprié et inexact. »
Taibeh Mahroozzadeh, membre du Conseil suprême de l'éducation et épouse de Gholam-Ali Haddad Adel, conseiller principal du Guide suprême iranien et ancien chef du parlement iranien et directeur de l'académie littéraire, a déclaré : « Nous avons fondé une école à but non lucratif parce que lorsque mon fils a atteint l'âge du lycée et a voulu étudier les sciences humaines, il n'y avait pas d'école appropriée disponible pour lui. »
Il y a une pénurie de plus de 100 000 enseignants en Iran, alors que selon les informations du centre des statistiques, plus de 1 340 millions de personnes titulaires d’une licence et d'une maîtrise, qui représentent 40 % des diplômés universitaires, sont actuellement au chômage.
Songez à cet aveu des médias officiels : « Environ 60 % des sans-abris iraniens ont une formation postuniversitaire ou des compétences spécialisées, mais ils ont été chassés de la communauté en raison de la toxicomanie ou de la pauvreté et vivent dans la rue. » (Journal officiel Hamshahri, 28 Octobre 2019)
Un autre fait qui montre la profonde division du système éducatif iranien a été évoqué par le quotidien officiel Arman qui a écrit le 24 septembre 2019 : « On peut facilement voir que les écoles se sont transformées en institutions financières commerciales dont la principale préoccupation est de réaliser des bénéfices et de considérer l'élève comme un client riche. Il divise la société en deux – les riches et les pauvres – et institutionalise le système de discrimination sociale et de conflit de classe dans la société. »
Et l'agence de presse officielle IRNA a montré un autre aspect de cette catastrophe. Elle écrivait le 15 septembre 2019 sous le titre « Circulation financière des écoles à but non lucratif » : « À l'heure actuelle, les frais de scolarité dans les écoles primaires de Téhéran coûtent au moins 3,200 millions de tomans (856 €) et au plus 9,427 millions de tomans 2522 €), le lycée coûte au moins 5,546 millions tomans (1484 €)et au plus 11,541 millions de tomans (3088 €), et l'école secondaire coûte au moins 5,963 millions de tomans (1595 €) et au plus 14,621 millions de tomans (3912 €). »
Pendant ce temps, selon l'article 30 de la constitution, l'enseignement en Iran devrait être gratuit aux niveaux élémentaire et secondaire, mais maintenant, selon les médias officiels, 24 types d'écoles à but non lucratif ont été créées et sont gérées par des autorités du régime ; chacun d'eux pillant les « parents » de l'élève, faisant de l'éducation une couverture pour piller le peuple iranien défavorisé.
Source : INU
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