CSDHI - Une dizaine d'experts des droits humains des Nations Unies ont appelé, vendredi 20 décembre 2019, le régime iranien à libérer toutes les personnes arbitrairement détenues et maltraitées lors des récentes manifestations à l'échelle nationale en Iran en novembre 2019, condamnant formellement leur répression meurtrière.
Plus de 200 parlementaires de divers groupes politiques de 14 pays européens ont soutenu les manifestations du peuple iranien pour la liberté et condamné la répression des manifestants. Les députés ont approuvé l'appel de Maryam Radjavi pour que l'ONU dépêche une délégation d'enquête.
Global Labour Justice (avec 200 millions de membres) a tweeté : « Une profonde solidarité avec les manifestants en Iran qui luttent pour la libération et la justice au milieu d'un gouvernement brutalement répressif essayant d'écraser la dissidence. »
Trois principaux syndicats italiens, la Confédération générale italienne du travail (CGIL), la Confederazione Italiana Sindacati Lavoratori (CISL) et l'Union italienne du travail (UIL), ont envoyé une lettre conjointe à l'ambassade du régime iranien en Italie le 10 décembre, soutenant les récentes protestations en Iran et exprimant leur inquiétude face au recours excessif de la violence de la part du régime iranien, contre les manifestants.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré le 19 décembre 2019 : « Les États-Unis se tiendront sous la présidence de Donald Trump aux côtés du peuple iranien. Notre soutien public et moral est important. Nos appels à la justice sont importants. »
« Les manifestations qui ont commencé et se sont accélérées en novembre, ont clairement indiqué que le peuple iranien en avait juste assez. Ils en ont assez. Ils en ont assez des échecs économiques du régime. Ils en ont assez des kleptocrates. Et ils sont marre d'un régime qui leur refuse la dignité humaine fondamentale qui appartient à chacun de nous comme la nature profonde de notre humanité », a déclaré le secrétaire Pompeo.
« Pensez aux milliers - vous les connaissez tous - pensez aux milliers d'Iraniens exécutés en prison à la suite des manifestations de 1988, les étudiants qui ont été massacrés lors des manifestations de 1999 », a déclaré Mike Pompéo, Secrétaire d’Etat des Etats-Unis, jeudi 19 décembre 2019.
Contexte des manifestations de 2019 :
- Des milliers de personnes ont participé aux manifestations en Iran.
- Les manifestants ont exigé un « changement de régime » et le renversement du Guide suprême Ali Khamenei.
- Le mouvement d'opposition iranien, l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), ou Moudjahidin-e-Khalq (MEK), était à l'origine de la plupart des manifestations.
- Selon le MEK, le nombre de victimes qui ont été clairement identifiées jusqu'à présent est de 547 personnes.
- Le nombre de martyrs des manifestations nationales dépasse les 1 500. Plusieurs enfants et mineurs font partie des victimes.
- Un grand nombre de femmes et de filles font partie des personnes tuées et arrêtées lors du soulèvement de novembre 2019.
- Les manifestations en Iran se sont déroulées dans plus de 100 quartiers de la capitale, Téhéran.
- Les manifestations se sont étendues à près de 27 provinces.
- Les manifestants ont exigé un « changement de régime » et le renversement du Guide suprême Ali Khamenei.
- Le mouvement d'opposition iranien, l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), ou Moudjahidin-e-Khalq (MEK), était à l'origine de la plupart des manifestations.
- Selon le MEK, le nombre de victimes qui ont été clairement identifiées jusqu'à présent est de 547 personnes.
- Le nombre de martyrs des manifestations nationales dépasse les 1 500. Plusieurs enfants et mineurs font partie des victimes.
- Un grand nombre de femmes et de filles font partie des personnes tuées et arrêtées lors du soulèvement de novembre 2019.
- Les manifestations en Iran se sont déroulées dans plus de 100 quartiers de la capitale, Téhéran.
- Les manifestations se sont étendues à près de 27 provinces.
Selon Rahmani Fazli, ministre de l'intérieur du régime, les manifestants ont détruit au moins 50 postes de police et de l'armée, 140 centres gouvernementaux, 183 véhicules de police, neuf séminaires, 731 banques affiliées au régime et 70 stations-service.
Source : Stop au Fondamentalisme
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