Quelques 200 députés de pays européens apportent leur soutien aux manifestants iraniens et soutiennent l'appel de Maryam Radjavi pour une mission d’enquête en Iran
Plus de 200 députés de pays européens ont signé une déclaration conjointe en appui des manifestants prodémocratie en Iran et ont apporté leur soutien à l’appel de Maryam Radjavi, dirigeante de la résistance iranienne, pour une enquête de la part des Nations Unies sur la répression meurtrière du régime contre les manifestants non armés.
Vendredi 20 décembre 2019, quatre législateurs britanniques ont annoncé dans un communiqué de presse : "Plus de deux cents eurodéputés de 14 pays ont signé une déclaration exprimant leur soutien aux millions d'Iraniens qui ont manifesté dans 191 villes d'Iran pour réclamer la démocratie et les droits de l'homme. "
L’ONU doit de manière urgente envoyer une mission d’enquête en #Iran pour établir le nombre de tués, de blessés et de prisonniers. Vu que beaucoup des personnes arrêtées sont face à la torture et l’exécution, l’envoi de ces missions revêt une priorité absolue #IranProtests
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Les signataires comprennent 50 députés italiens, 50 députés suisses, 20 députés portugais et 30 députés britanniques ainsi que des parlementaires français, irlandais, polonais, roumains et lituaniens.
La déclaration est également appuyée par plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont l'ancien ministre canadien des Affaires étrangères John Baird, l'ancien ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi, l'ancien ministre marocain de l'Éducation et de la Jeunesse Najima Thay Thay et les anciens ministres jordaniens Saleh al-Ghalab et Bassam Alamoush.
Les parlementaires qui représentent diverses tendances politiques en Europe ont condamné la répression des manifestations en Iran sur ordre d'Ali Khamenei, le guide suprême des mollahs, et ont souligné que «de terribles séquences vidéo montrent les forces de sécurité de l'État et les gardiens de la révolution en train de tirer avec des armes à feu depuis les toits ou à courte distance sur des aux manifestants non armés. Dans de nombreux cas, le régime est intervenu pour réprimer la population avec des hélicoptères et des chars. »
"Le régime a tenté de couvrir l'ampleur de ses crimes en coupant complètement Internet. Mais progressivement, la portée du crime devient plus claire. Selon les derniers rapports de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), la principale opposition iranienne, plus de 1 500 manifestants ont été tués, 4 000 autres blessés et plus de 12 000 ont été arrêtés. L'OMPI a dévoilé les identités de plus de 500 victimes ", a indiqué le communiqué de presse de David Jones, Bob Blackman, Lord Clarke et Lord Alton de Liverpool.
"Il est très préoccupant que de hauts responsables du gouvernement aient appelé à l'exécution des personnes arrêtées. Le président Hassan Rohani a soutenu la répression des manifestants et son conseiller a menacé l'OMPI, que les dirigeants du régime ont décrite comme la principale cause du soulèvement. "
"Le silence de la communauté internationale concernant ce crime, l'un des pires crimes du XXIe siècle, est inacceptable. Les dirigeants du régime iranien doivent être tenus responsables."
Les signataires de la déclaration ont appelé les Nations Unies, l'Union européenne et les États membres à condamner la répression des manifestants, à prendre des mesures urgentes pour mettre fin au massacre et à la libération des détenus et à fournir au peuple iranien un accès libre à Internet. "
Ils ont également approuvé l'appel lancé par la présidente du CNRI, Maryam Radjavi, aux Nations Unies pour envoyer une mission d'enquête sur les faits et rendre visite aux détenus. Elle a appelé le Conseil de sécurité à enquêter sur les crimes contre l'humanité en Iran et à tenir ses dirigeants responsables de leurs crimes ", a ajouté le communiqué.
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