Par Mahmoud Hakamian
Des centaines de partisans du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) en France se sont rassemblés le jeudi 26 décembre 2019, sur le parvis des droits de l'homme à Paris, Place de Trocadéro, en solidarité avec les manifestants prodémocratie en Iran et pour condamner les crimes contre l'humanité commis par la dictature religieuse d’Ali Khamenei.
Les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles était écrit «Arrêtez le massacre en Iran; 1500 manifestants ont été tués » ; « Soutenez le soulèvement héroïque u peuple iranien ».
L'ancien sénateur Jean-Pierre Michel était parmi les orateurs du rassemblement.
L'événement a marqué le 40e jours du martyrs de plus de 1500 manifestants tués par le régime. Les Iraniens commémorent traditionnellement le défunt 40 jours après sa mort.
Les forces de répression ont arrêté un grand nombre de proches des personnes tuées et de jeunes dans une tentative vaine d'empêcher la tenue des commémorations pour les victimes de la répression.
Les forces répressives étaient en état d'alerte dans tout l'Iran l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI).
Craignant de nouvelles manifestations à travers le pays, le régime a de nouveau coupé cette semaine Internet dans la plupart des provinces et les autorités ont perturbé les réseaux de téléphonie mobile. Dans certaines villes, comme Karaj et Chiraz, le régime a déployé une surveillance par hélicoptère dans les cimetières où se déroulaient les commémorations. À Oroumieh, des tireurs d'élite ont pris position sur les toits.
Des informations provenant de l'intérieur de l'Iran via l’ompi indiquent la pratique de tortures brutales dans les prisons à Téhéran et en province.
Le crime contre l'humanité, qui a commencé avec le massacre de manifestants non armés en novembre, se poursuit par des arrestations massives, des exécutions arbitraires et de tortures entraînant la mort de prisonniers et le harcèlement de milliers de familles en ne leur donnant aucune information sur le sort de leur les enfants, ainsi que la coupure des communications et la rétention d'informations.
Le régime des mollahs considère le silence et l'inaction de la communauté internationale comme un feu vert pour intensifier ses crimes contre le peuple iranien.
Jusqu'à présent, l'OMPI a identifié 615 martyrs par leur nom.
Jusqu'à présent, l'OMPI a identifié 615 martyrs par leur nom.
La dirigeante de la résistance iranienne, Maryam Radjavi, a appelé les Nations Unies à envoyer d'urgence une mission internationale d'établissement des faits dans les prisons et pour rencontrer les détenus.
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