Recours généralisé à l'isolement cellulaire de longue durée pour torturer les prisonniers
Dans une admission sans précédent le 22 décembre, le député du Majlis (Parlement) Mohammad Kazemi, a déclaré que les autorités ont largement recours à l'isolement cellulaire de longue durée pour torturer les prisonniers. Dans des propos diffusés par les médias officiels, il a déclaré : « Nous avons donné à nos juges une autorité débridée pour recourir à l'isolement cellulaire.
Donner l'autorisation débridée de mettre un accusé en cellule d'isolement pour prouver le délit est inapproprié (...) Le pouvoir judiciaire fait un usage interdit, étendu et extrême de la cellule d'isolement. » Il « utilise cette arme sous prétexte que garder l'accusé en cellule d'isolement le forcera à avouer ou aidera à recueillir des informations contre cet individu ».
Kazemi a également suggéré que l'isolement soit utilisé pour les prisonniers politiques. « La cellule d'isolement, qui est une punition sévère, ne devrait être utilisée que pour les questions de sécurité qui ont trait aux intérêts du pays. »
Au cours de la même session parlementaire, les représentants de Hassan Rohani et du pouvoir judiciaire ont affirmé avec cynisme que « les cellules d'isolement et l'isolement » n'ont jamais été utilisés et que « pas même un seul prisonnier n'a été condamné à l'isolement » depuis l'arrivée au pouvoir du fascisme religieux.
Or des centaines de prisonniers libérés ont témoigné que de nombreux détenus ont été maintenus en isolement pendant des années. Les Nations Unies et d'autres organes internationaux des droits humains ont condamné à maintes reprises le régime pour son recours généralisé à ce type de châtiment.
Parmi les 12 000 personnes arrêtées lors du soulèvement national de novembre, nombreuses sont celles qui subissent actuellement des tortures sauvages pour obtenir des aveux forcés et télévisés.
La Résistance iranienne réitère les appels répétés de Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) au Secrétaire général de l'ONU, au Conseil de sécurité, à la Haut-Commissaire aux droits de l'homme et au Conseil des droits de l'homme de l’ONU pour qu’une mission d'enquête se rende en Iran afin d’aller inspecter les prisons et y voir les prisonniers.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance de l'Iran
Le 23 décembre 2019
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