CSDHI - La souffrance du peuple iranien est palpable à Mahshahr, le cœur de l’industrie pétrochimique iranienne, est connue pour autre chose ces jours-ci : véhicules militaires, mitrailleuses lourdes, personnes se cachant dans les marais des forces de sécurité.
Les autorités disent que les manifestants étaient armés, mais les habitants racontent une autre histoire.
Des responsables iraniens ont accusé les manifestants du pays d'être des émeutiers et des terroristes. Mais, un habitant de Mahshahr nous dit : « Ce sont des gens qui ont faim », « des gens sans travail, des gens qui ne voient pas d’avenir pour leurs enfants ».
Récemment, le président Rouhani a déclaré que la pauvreté absolue n’existait pas en Iran. Il devrait rendre visite à ces habitants de Mahshahr, dont beaucoup sont des vétérans de la guerre Iran-Irak. « Les pauvres n'ont qu'à attendre pour mourir », a déclaré l'un d'eux.
En Iran, un soulèvement de colère s’est levé soudainement à cause de la hausse du prix du carburant. Mais la colère était présente depuis des années, des décennies. Lentement, elle s’est étoffée, organisé, argumentée et cristallisée sur ceux qui sont à l’origine de toutes leurs souffrances, économiques, sociales, humaines : les mollahs du régime d’Iran, qui maintiennent fermement le pouvoir entre leurs mains depuis 40 années.
Depuis le 15 novembre, le peuple d’Iran, affamé, humilié et désespéré a trouvé la force et le courage de braver la dictature pour regagner sa liberté. Le combat oppose ceux qui ont la volonté féroce de changer de régime face à ceux qui essaient par tous les moyens de préserver son pouvoir et ses privilèges au nom de l’Islam.
Le régime iranien a volé la vie de près de 1500 iraniens et iraniennes, arrêté et blessé des milliers d’autres. Mais les chiffres sont aléatoires et sont vraisemblablement beaucoup plus élevés, mais le régime cache, dissimule, fausse les informations qui pourraient établir la vérité sur l’horreur qui s’est produites en novembre dernier en Iran. La coupure d’Internet pendant plusieurs jours, certainement prévue et programmée depuis longtemps en cas de révolte, a été mise en œuvre pour masquer le massacre que ses pasdarans, forces du Bassidj, et forces de sécurité ont perpétré sur le peuple d’Iran, au nom de la dictature, Khamenei.
Source : Iran Wire
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