vendredi 20 décembre 2019

30ème femme tuée lors des manifestations nationales en Iran


30ème femme tuée manifestations iran Un peu plus d'un mois après le début du soulèvement iranien, de nouvelles informations d’Iran montrent à quel point les autorités iraniennes sont répressives et meurtrières. Mardi, la Résistance iranienne a annoncé le nom de 16 autres martyrs, portant à 547 le nombre total de martyrs identifiés et communiqués. La nouvelle liste contient le nom de la 30ème femme tuée des mains des forces de sécurité lors des récentes manifestations.

Elle s’appelait Bita Khodadadi. Selon le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne, qui a étudié les renseignements et les informations des témoins oculaires en ce qui concerne le sort des manifestantes pendant le soulèvement, Khodadadi a été tuée par les forces de sécurité à Karaj, dans la province d'Alborz.
Selon la Résistance iranienne, au moins 100 manifestants ont été tués dans la province d'Alborz, et plus de 1 500 ont été tués au cours du soulèvement de novembre.
Un autre aspect inquiétant des manifestations est les 12 000 personnes arrêtées pour avoir exprimé pacifiquement leurs opinions contre le régime. Cela comprend Massoumeh Soleimani, lutteuse iranienne et titulaire de l’insigne de bronze Alish World Wrestling au Kazakhstan, qui a été arrêtée par les forces de sécurité à Khorramabad, le premier jour du soulèvement national.
Sa famille n'a pas parlé de son arrestation, espérant que leur fille serait libérée, mais lundi, ses coéquipières ont annoncé son arrestation en ligne.
Pendant ce temps, le Corps des gardiens de la révolution (les pasdarans) prépare une liste d'élèves qui étaient absents de l'école lors des manifestations de novembre, selon des informations communiquées, lundi, par les enseignants. Les pasdarans établissent la liste avec l'aide des étudiants Bassidjis et du ministère de l'éducation, même si les forces de sécurité dans certaines régions se battent pour savoir comment les habitants devraient être traités car, dans de nombreux cas, leurs enfants ont participé aux manifestations.
Les enseignants ont indiqué que des dizaines d’étudiants et d’enfants étaient toujours en garde à vue et que certains ont été transférés au Centre correctionnel pour enfants, alors même que le nombre d’adolescents tués ou arrêtés par les forces de sécurité lors de ces manifestations est sans précédent.
Lundi également, Amnesty International a publié une déclaration qui se lisait comme suit : « La communauté internationale doit prendre des mesures urgentes, notamment par le biais du Conseil des droits humains des Nations Unies qui tient une session extraordinaire sur l'Iran pour mandater une enquête sur les homicides illégaux de manifestants, l’horrible vague d'arrestations, les disparitions forcées et les tortures de détenus, afin d’assumer leurs responsabilités. »
Source : Iran Focus

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