Par Mohammad Khansari
Les sympathisants de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) se sont rassemblés devant l'ambassade du régime iranien à Berlin pour dénoncer la tuerie des manifestants en Iran et pour commémorer les martyrs au 40e jours de leur décès.
L'OMPI a annoncé que plus de 1 500 manifestants avaient été tués par les forces répressives en novembre. Reuters a confirmé ce nombre de manifestants tués. Jeudi, les familles des martyrs dans diverses villes d'Iran ont tenu des commémorations pour leurs proches malgré des mesures répressives et les interdictions sans précédent.
Des forces militaires ont été dépêchées dans différentes villes pour empêcher toute manifestation. Le ministère du Renseignement et de la Sécurité (VEVAK) a fait un effort concerté pour empêcher les familles des martyrs de commémorer et de pleurer leurs proches.
Le rassemblement des partisans de l'OMPI à Berlin s'est tenu en solidarité avec les rassemblements annoncés dans diverses villes iraniennes.
Lors de la manifestation à Berlin, la diaspora iranienne a exprimé sa solidarité avec les familles des martyrs et a condamné l'interdiction du régime de tenir des commémorations pour les martyrs en Iran.
Javad Dabiran, représentant du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) en Allemagne, a déclaré : « le massacre de manifestants sans défense lors du soulèvement de novembre par le régime des mollahs est un crime contre l'humanité et la communauté internationale doit prendre des mesures décisives et pratiques pour sanctionner le régime».
Les manifestants à Berlin ont appelé le gouvernement allemand à condamner la répression sanglante des manifestants iranien comme un "crime contre l'humanité". Ils ont également exhorté le gouvernement allemand à soutenir l'envoi d'une mission d'enquête en Iran par l'Union européenne et les Nations Unies pour enquêter sur les crimes du régime. Les rapports obtenus par l'OMPI confirment la mort de plus de 1 500 personnes, 4 000 blessés et 12 000 arrestations dans 191 villes iraniennes. Ils ont ajouté que la mission d'enquête devrait se rendre en Iran et visiter les prisons où des milliers de détenus qui sont soumis à la torture.
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