CSDHI - Un certain nombre de prisonniers, dont 50 prisonniers politiques détenus à la prison centrale d'Oroumieh, ont été infectés par le coronavirus.
Les 50 prisonniers politiques étaient détenus dans le quartier 15 de la prison. Les noms de 11 de ces prisonniers sont les suivants :
1. Behnam Foruzandedel
2. Mohammad Hossein Irajnia
3. Akbar Kamel
4. Omid Afrasiabi
5. Ahmad Manuchehri
6. Karim Ashrafi
7. Hojjat Nouri
8. Hamid Moazzam
9. Navid Beigi
10. Saber Kaseb
11. Hamed Firouzeh
2. Mohammad Hossein Irajnia
3. Akbar Kamel
4. Omid Afrasiabi
5. Ahmad Manuchehri
6. Karim Ashrafi
7. Hojjat Nouri
8. Hamid Moazzam
9. Navid Beigi
10. Saber Kaseb
11. Hamed Firouzeh
En outre, dans les quartiers 3 et 4 de la prison centrale d'Oroumieh, 12 personnes ont contracté le virus, dont les noms sont les suivants :
1. Rahim Shikh-khanlou
2. Shirzad Payon
3. Jafar Masoudinia
4. Farhad Rahimi
5. Arsalan Eivazi
6. Ramezan Shekh Kanli
7. Heidar Gheiratmand
2. Shirzad Payon
3. Jafar Masoudinia
4. Farhad Rahimi
5. Arsalan Eivazi
6. Ramezan Shekh Kanli
7. Heidar Gheiratmand
Les autorités pénitentiaires ont emmené 15 des détenus malades hors de la prison. Deux autres prisonniers identifiés comme étant Javad Amadi et Heidar ont été conduits aux urgences.
Davoud Ghassemzadeh, un patient paraplégique, est également suspecté d’être porteur du coronavirus. Il est maintenant à la clinique de la prison.
Le condamné à mort avait récemment entamé une grève de la faim avec son frère, qui se trouve également dans le quartier des condamnés à mort, pour protester contre le refus des autorités de leur accorder des soins médicaux.
Le directeur interne de la prison, Mehrali Farhang, aurait déclaré que le refus de transfert à l'hôpital ne devait être signalé nulle part et que l'affaire devait rester secrète.
D'autres informations indiquent que deux membres du personnel de la prison travaillant dans le service des mineurs ont contracté le virus.
Suite aux récentes émeutes des prisonniers dans diverses prisons iraniennes, les autorités s'inquiètent de nouvelles protestations.
Les prisonniers de cette prison ont été informés que la police anti-émeute a l'ordre de tuer tout prisonnier qui se révolte.
La police anti-émeute, équipée de choqueurs, de sprays, de matraques et de fusils de chasse, est postée en veille dans la prison.
Les autorités ont lancé une attaque contre les détenus le 31 mars. Des informations indiquent que l'attaque a eu lieu après qu'un certain nombre de détenus avaient l'intention de déclencher une émeute, mais les autorités avaient déjà eu connaissance de leurs intentions.
Suite à l'attaque, les autorités de la prison d'Oroumieh ont sorti huit condamnés à mort des salles 14 et 15, les traînant à l'extérieur et les transférant dans la cour de la prison. Des unités des forces anti-émeutes ont d'abord bandé les yeux de ces détenus, enchaîné leurs pieds et menotté leurs mains derrière leur dos. Les huit détenus ont été transférés vers un lieu inconnu.
Ces mesures visant à semer la peur parmi les détenus ont lieu alors que le coronavirus se répand dans les prisons iraniennes et qu'un nombre considérable de détenus sont infectés. La menace du virus mortel met en danger la vie des détenus.
Le chef du pouvoir judiciaire du régime, Ebrahim Raisi, avait affirmé en mars dernier que les autorités avaient libéré 85 000 prisonniers.
Mais de nombreux prisonniers politiques pacifiques dans les prisons iraniennes sont restés dans une situation incertaine malgré l'épidémie.
Source : Iran HRM
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