Conférence à l’occasion de l’Aïd al-Fitr à Achraf 3
J’adresse mes meilleurs vœux.
Chers compatriotes, insurgés qui préparez le soulèvement pour renverser le régime,
Moudjahidine du peuple d’Iran, courageux membres des unités de résistance, partisans de la résistance iranienne et prisonniers politiques en Iran,
Mes meilleurs vœux à notre peuple dans tout le pays qui a payé et continue de payer un tribut sanglant pour la liberté, avec 120.000 martyrs sur la voie de la liberté, avec 30.000 roses rouges massacrées dans les prisons en 1988, avec plus de 1500 martyrs dans le soulèvement de novembre 2019, des dizaines de martyrs dans le soulèvement de Saravan et avec les grandes souffrances endurées en raison du coronavirus à cause de la politique inhumaine de Khamenei (le guide suprême des mollahs) dans la propagation de cette épidémie.
L’épidémie galopante du coronavirus avec la mort de quelque 300 000 Iraniens innocents, ainsi que la pauvreté et le chômage de millions d’autres sont des sources de grandes amertume et tristesse. Cette célébration annonce la promesse de la fête de la libération du peuple iranien. Il est vrai que cette fête est teintée du sang et des larmes de notre peuple, de ses souffrances, mais elle annonce la défaite finale de la dictature religieuse, et ce jour n’est pas loin.
L’Aïd Fitr, fête de la victoire et de la libération
Le passage réussi de cette épreuve de volonté a pour message que la victoire de l’être humain sur un destin obscur est certain.
En ce sens, l’Aïd al-Fitr est la célébration de la capacité de pouvoir et de résister. Autrement dit, que l’on peut et que l’on doit surmonter les obstacles internes, les obstacles politiques et sociaux, et finalement vaincre l’oppression, la tyrannie et l’exploitation ; que l’on peut et que l’on doit renverser la dictature religieuse.
Nous prions Dieu, lors de l’Aïd-al Fitr, de nous insuffler toute la vertu et l’excellence dont Il a doté le Prophète Mohammad et les siens.
وَاَنْ تُدْخِلَنى فى كُلِّ خَيْرٍ اَدْخَلْتَ فیهِ مُحَمَّداً وَ الَ مُحَمَّدٍ
Et nous Lui demandons de nous sauver et de nous protéger de tout le vice et le mal dont il a protégé le Prophète Mohammad et les siens.
وَاَنْ تُخْرِجَنى مِنْ كُلِّ سُوَّءٍ اَخْرَجْتَ مِنْهُ مُحَمَّداً وَ الَ مُحَمَّدٍ
Il est vrai que cette prière reflète le désir du peuple qui souffre en Iran.
La vertu et l’excellence incarnées par le Prophète de l’islam sont la compassion et la liberté. Notre peuple a soif de liberté. Il attend avec impatience l’émancipation pour laquelle il a fait d’énormes sacrifices.
En face, le mal et la cruauté absolus sont incarnés dans la dictature religieuse. Notre peuple prie pour trouver une issue. Se débarrasser de ce régime maléfique est le point central de toutes ses protestations pour se dresser et se révolter contre lui.
Comme l’a dit Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne : « Quel plus grand mal ou vice que l’ignorance et l’extrémisme du régime au pouvoir en Iran ? Alors, Seigneur, délivre-nous, nous et notre peuple de ce mal historique ! Seigneur, maintiens toujours allumées les lignes rouges flamboyantes entre nous et ce régime inhumain, anti-islamique et anti-iranien. »
Pendant ce mois de Ramadan et les nuits du Destin, les Moudjahidine du peuple et les unités de résistance ont tracé leurs feuilles de route et prêté leurs serments à un niveau très différent et ont ouvert une voie qui est un excellent cadeau pour le peuple iranien.
Ils ont déterminé le destin du peuple iranien en jurant de le libérer des griffes du régime sanguinaire et tyrannique des mollahs pour sauver cette nation démunie, opprimée et sans abri, en proie à la maladie et à la pauvreté.
Ainsi, nous voyons des protestations se développer dans toute la société iranienne malgré la pandémie et la propagation du coronavirus dans les villes d’Iran, et bien que les dirigeants sanguinaires du régime ont laissé notre peuple sans défense face à cette maladie et à sa terrible hécatombe pour empêcher l’éruption de protestations.
Cette année, les rassemblements de protestation des travailleurs à l’occasion de la Journée internationale du travail ont été bien plus étendus et plus vifs. Il y a eu de nombreuses manifestations et explosions de colère dans des endroits comme Aleshtar ou Saravan, où les gens ont affronté les forces répressives. Les retraités ont organisé des manifestations dans tout le pays ces derniers mois, les lycéens manifestent dans plusieurs villes du pays. Et dans de nombreuses villes, les unités de résistance, ces avant-gardes du soulèvement, ont mené sans relâche des opérations anti-répression et entretiennent les flammes des soulèvements.
Oui, notre société est déterminée à se libérer de tout le mal de cette tyrannie religieuse et sent sa libération approcher.
Le régime iranien face à son renversement
Chers compatriotes,
Aujourd’hui, le régime clérical est piégé dans une situation dangereuse comme il en a peu connue dans son histoire.
La farce électorale de la présidentielle du mois prochain, malgré sa mise en scène théâtrale, met en danger le régime des mollahs. Même si Khamenei réussit à tirer son candidat préféré des urnes, il rendra son régime plus vulnérable face à l’ampleur des soulèvements et le rapprochera de son renversement.
Pendant ce temps, la dictature religieuse est dans l’impasse dans les négociations sur le sort de l’accord nucléaire et des sanctions. Khamenei a un besoin vital de la levée des sanctions. Or, il est dangereux pour son régime chancelant de céder aux exigences et aux conditions fixées par les États-Unis et l’Europe.
D’autre part, la condamnation d’un de ses diplomates terroristes par la justice belge lui a porté un coup dur.
Le rapport de force interne du régime est clairement bouleversé. La lutte pour le pouvoir entre les dirigeants des gardiens de la révolution est ouverte. Dans un enregistrement audio ayant fuité, le ministre des Affaires étrangères du régime, Javad Zarif, a admis que la guerre et la répression avaient la priorité absolue sur toutes les considérations politiques, diplomatiques et de relations publiques. Ces incidents ont révélé que le régime clérical est incapable de contenir le schisme qui s’élargit à son sommet.
L’économie est en ruine, et les mollahs n’ont aucune solution pour y remédier. Le statut du guide suprême des mollahs est clairement en chute libre.
Toutes ces difficultés ont mis le régime sous pression, mais son problème le plus urgent et le plus important, est le grand danger d’être renversé. Le tonnerre des soulèvements et une énorme force de rébellion bien plus grande que le soulèvement de novembre 2019 le guettent.
La résistance du peuple iranien et ses soulèvements qui décideront de l’avenir et du destin de la nation. C’est précisément la raison pour laquelle les mollahs ont eu recours à une pléthore de tactiques de charlatanisme, de tromperie des services de renseignement et de propagande, et à une guerre psychologique pour entraver la perspective inévitable de la chute de leur régime.
Les insurgés forgent la liberté
Les mollahs s’efforcent de propager des illusions selon lesquelles la lutte pour renverser le régime et apporter des changements politiques et sociaux est impossible et futile.
L’effort le plus significatif de la part du régime dans ce domaine est sa vaste campagne de diffamation contre la Résistance iranienne et l’OMPI/MEK. Ils ont publié de nombreux livres et réalisé et projeté de nombreux films et séries télévisées pour ternir l’image de la Résistance iranienne, ainsi que l’histoire du mouvement. Tous ces efforts visent à convaincre les gens qu’il n’y a pas d’alternative, et qu’il est préférable de vivre sous la domination de ce régime malgré tous ses maux.
Cependant, malgré les efforts effrénés de la dictature religieuse, les insurgés remporteront la victoire et surmonteront toutes ces conspirations.
Massoud Radjavi a déclaré dans son message de Nouvel An iranien, Norouz : « Nous devons commencer un jour nouveau et une nouvelle saison dans la lutte à la fois contre le coronavirus et le sinistre virus de la dictature religieuse. Nous ne devons pas abandonner. Nous devons nous lever et nous rebeller à n’importe quel prix. Nous ne devons pas permettre à la pandémie de bloquer le chemin des soulèvements et de paralyser le peuple comme le veut le régime clérical… On ne peut concevoir aucune opportunité, aucun espace ni aucun soutien de ce genre pour Khamenei et son régime en l’an 1400. Les insurgés et les manifestants doivent prendre le relais. »
Oui, la fête de la libération et de la liberté du peuple iranien est en route. La jeune génération courageuse, les unités de résistance et l’armée de la liberté vaincront le monstre de la répression. Ils détruiront les sombres forteresses de la réaction, du mensonge et de la tromperie. Ils libéreront l’Iran et rétabliront la paix et la tranquillité au Moyen-Orient et dans le monde.
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