· Zarif : les ambassadeurs et le ministère des Affaires étrangères ont une structure de sécurité ; l’agenda du ministère des Affaires étrangères est politique et sécuritaire depuis le début.
La Résistance iranienne a déclaré à plusieurs reprises que les opérations terroristes, notamment en Albanie (mars 2018) et lors du sommet de l’Iran libre à Paris (juin 2018), ont été décidées par le Conseil suprême de sécurité nationale (CSSN) et approuvées par Khamenei.
Lors d’une réunion du cabinet le 28 avril 2021, le président du régime iranien, Hassan Rohani, a reconnu que les opérations terroristes, les crimes et le bellicisme sont décidés par le CSSN en présence des chefs des trois pouvoirs et des dirigeants politiques et militaires et approuvés par Khamenei.
« Notre pays dispose d’un système et d’un cadre précis », a-t-il déclaré. « Toutes les questions complexes de politique étrangère et du domaine de la défense sont discutées au Conseil suprême de sécurité nationale, que ce soit lorsque nous voulons [mener] une opération défensive, que nous devons mener une opération offensive quelque part ou que nous voulons entreprendre une tâche politique importante […]. Elles seront certainement discutées au sein du CSSN. Le CSSN a été créé pour permettre aux chefs des trois pouvoirs d’être présents et aux branches militaires et gouvernementales de se réunir. Les commandants militaires et les responsables politiques sont là. Nous discutons et, finalement, le Guide suprême doit approuver notre décision. Nous n’avons donc aucun problème ; nous pouvons avoir des différences de goût et des désaccords, mais au final, tout est discuté et décidé en conseil. Toutes les questions importantes dans la région, que ce soit en Irak, en Syrie, en Afghanistan, au Yémen ou au Liban, ont été discutées et décidées au sein du CSSN. »
Dans l’enregistrement audio qui a fuité, le ministre des Affaires étrangères du régime, Javad Zarif, souligne : « La plupart des ambassadeurs de notre ministère des Affaires étrangères ont une structure sécuritaire. Notre ministère des affaires étrangères est confronté à des problèmes de sécurité depuis le début de son fonctionnement. L’agenda du ministère des affaires étrangères est un agenda politico-sécuritaire depuis le début de la révolution. Dans les années 1990, ils ont fermé la direction économique du ministère et ont créé à la place des directeurs régionaux dont les tendances étaient plus politiques et liées à la sécurité. »
Zarif avait précédemment déclaré lors de la session du parlement du 5 novembre 2018 : «Nous ne sommes pas une entité qui agit seule […]. Pouvons-nous faire quelque chose dans ce pays sans en rendre compte ? (…) Ce n’est pas le cas que nous aurions voulu faire quelque chose contre la volonté du Guide suprême », a-t-il ajouté.
Au cours des trois dernières décennies, la Résistance iranienne a déclaré à plusieurs reprises que les opérations terroristes criminelles, notamment des complots terroristes contre le rassemblement des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) pour le Nouvel An persan en mars 2018 en Albanie et le rassemblement de l’Iran libre à Villepinte en juin 2018, avaient été approuvées par le CSSN, présidé par Rohani et en présence des commandants des pasdarans et des ministres des Affaires étrangères et du Renseignement, avant d’être approuvées par Khamenei.
Un tribunal à Berlin a jugé en 1997 que Khamenei, son président d’alors Rafsandjani, et les ministres de l’époque des Affaires étrangères Velayati et du Renseignement Fallahian avaient décidé de mener des opérations terroristes à l’étranger.
Tout cela confirment à nouveau que les théories comme quoi Khamenei, Rohani, Zarif et d’autres dirigeants du régime ne seraient pas au fait des crimes terroristes n’a d’autre but que de couvrir le terrorisme d’État et d’aider la dictature à échapper aux conséquences de ces crimes majeurs.
Khamenei, Rohani, le chef du pouvoir judiciaire Ebrahim Raïssi, le président du Parlement Mohammad Baqer Qalibaf, Javad Zarif, le ministre du Renseignement Mahmoud Alavi et d’autres dirigeants du régime, directement impliqués dans le massacre de prisonniers politiques en 1988, le meurtre de manifestants, l’exportation du terrorisme et le bellicisme ces dernières décennies, doivent être traduits en justice pour crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 avril 2021
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