Il y a une heure, la 68e résolution de l’ONU condamnant les violations graves et systématiques des droits humains par le régime iranien a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies.
La résolution « se déclare vivement préoccupée par la fréquence alarmante de l’imposition et de l’exécution de la peine de mort », le « recours généralisé et systématique aux arrestations et à la détention arbitraires », le fait de « refuser délibérément aux prisonniers l’accès à des traitements et à des fournitures médicales adéquats » et « les actes effroyables commis par les gardiens de la prison d’Evine », le « harcèlement, à l’intimidation et à la persécution, y compris à l’enlèvement, à l’arrestation et à l’exécution, des membres de l’opposition politique, des défenseurs des droits humains », les faits d’« arrestation et de détention arbitraires, ou de torture ou autre peine ou traitement cruel, inhumain ou dégradant contre des manifestants pacifiques », l’« utilisation de la torture pour soustraire des aveux, ou de mort suspecte en garde à vue ».
La résolution réitère également « qu’il importe de mener des enquêtes crédibles, indépendantes et impartiales dans tous les cas de violation grave des droits humains (…) notamment les disparitions forcées, les exécutions extrajudiciaires et la destruction d’éléments de preuve en lien avec de telles violations ». La résolution appelle à « mettre fin à l’impunité dont jouissent les auteurs de ces violations ».
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a salué l’adoption de la 68e résolution de la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la violation brutale et systématique des droits humains en Iran. Bien que cette résolution, a-t-elle déclaré, ne reflète qu’une petite partie des crimes du fascisme religieux au pouvoir en Iran, elle montre bien que ce régime est toujours en tête des violateurs des droits humains dans le monde.
Elle a souligné : Le bilan de quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide commis par ce régime, notamment le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988, dont la plus grande partie était des membres et partisans des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), et le massacre de 1500 manifestants en novembre 2019, doit être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU pour que les dirigeants de ce régime, notamment Ali Khamenei, Ebrahim Raïssi et le chef du judiciaire Gholam Hossein Mohseni-Eje’i soient jugés par un tribunal international. Il faut exclure ce régime de la communauté internationale et mettre fin à l’impunité de ses dirigeants criminels.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 décembre 2021
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