Des informations venant d’Iran disent que les autorités de la prison d’Amol ont mené la pendaison d’une femme non identifiée à l’aube du 14 décembre 2021. Elle était détenue depuis sept ans.
Les médias officiels iraniens n’ont pas annoncé la nouvelle de la pendaison de cette femme accusée d’homicide.
Les informations disent qu’aucun gardien n’a voulu lui mettre la corde autour du cou. Elle a donc dû attendre pendant des heures à la potence avant qu’un bourreau vienne de l’extérieur pour la pendre.
Amol est l’une des principales villes de la province de Mazandaran dans le nord de l’Iran.
Il s’agit de la 128e femme exécutée par le régime clérical depuis l’été 2013, et la 6e femme pendue en moins d’un mois (23 jours) en Iran. Ces six exécutions ont été faites dans le plus grand secret.
Premier bourreau de femmes au monde
L’Iran détient le record d’exécutions au monde, avec le plus grand nombre par habitant. C’est aussi le premier bourreau de femmes. Une moyenne de 15 femmes sont exécutées en Iran chaque année. Ces exécutions sont injustes.
Le nombre véritable d’exécutions, particulièrement le nombre de femmes exécutées, est bien plus élevé. Le régime clérical mène la plupart des exécutions en secret et loin des yeux. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution sauf les responsables qui y prennent part.
Le régime iranien utilise couramment la peine de mort. De manière discriminatoire, ce châtiment vise les minorités religieuses et ethniques, les opposants politiques et les femmes.
Selon Amnesty International, plus des deux tiers du pays du monde ont aboli ou interrompu la peine de mort. Cependant, en Iran, la machine à tuer s’est accéléré sous Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, et Gholam Hossein Mohseni Eje’i, un autre juge impliqué dans le génocide.
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