Des enseignants actifs et retraités participent aux manifestations, qui se déroulent à Téhéran, Machhad, Tabriz, Ispahan, Rasht, Sanandaj, Ahvaz, Arak, Karaj, Kermanshah et dans de nombreuses autres villes.
Dans certaines villes, des milliers d’enseignants ont rejoint les rassemblements de protestation. À Mashhad, Téhéran et Shiraz, il y a une forte présence des forces de sécurité. A Chiraz, les forces anti-émeutes ont attaqué le rassemblement des enseignants, mais ces derniers ont résisté et ont empêché les forces répressives de les disperser.
Les enseignants exigent la sécurité de l’emploi, des salaires ajustés en fonction des taux d’inflation et de dépréciation de la monnaie, une réforme de l’éducation et la suppression des lois discriminatoires.
Un projet de loi récemment adopté par le Majlis n’a approuvé qu’une fraction du budget nécessaire pour répondre aux besoins des enseignants. Et le président du Majlis, Mohammad Bagher Ghalibaf, a stipulé qu’il n’y aurait aucun changement dans le contenu du projet de loi.
Les enseignants, qui ont organisé plusieurs séries de manifestations à l’échelle nationale, sont maintenant de retour dans la rue pour réclamer leurs droits indéniables.
Les manifestants demandent également la libération de plusieurs enseignants arrêtés et emprisonnés ces derniers mois pour avoir organisé et participé à des rassemblements de protestation.
Jeudi, les enseignants scandaient : « Les enseignants emprisonnés doivent être libérés », « Les prisonniers politiques doivent être libérés », « Les enseignants mourront mais ne céderont pas à la honte », « Les étudiants méritent une éducation gratuite », « Enseignants, levez-vous et lutter contre la discrimination », « Nous avons entendu trop de promesses et aucune justice » et « Honte à l’organisme de radiodiffusion géré par l’État ».
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