Les autorités pénitentiaires l’ont appelée pour qu’elle rencontre un représentant du tribunal, mais au lieu de la rencontre prévue, elles l’ont poussée dans une voiture et l’ont emmenée à la prison de Katchoui de Karadj.
Elle n’a même pas été autorisée à emporter ses effets personnels ni même ses médicaments.
Massoumeh Asgari est très malade et souffre de diverses pathologies. Elle souffre de diabète, de complications hépatiques et rénales, et de maladies psychologiques et nerveuses.
Une source proche de sa famille a déclaré qu’elle prenait 20 comprimés différents chaque jour mais qu’elle n’a pas eu accès à ses médicaments pendant deux jours. Elle n’a pas pu passer d’appels téléphoniques pendant trois jours.
Mme Asgari est détenue aux côtés de prisonnières de droit commun, en violation du principe de séparation des délits.
Amine Vaziri, le contrôleur des prisonniers politiques à Evine, a ordonné son déplacement malgré ses maladies, en guise de châtiment.
Massoumeh Asgari, tutrice de son fils de 16 ans
L’enseignante retraitée Massoumeh Asgari a été arrêtée pour la première fois lors de manifestations de rue à Téhéran le 2 août 2018. Elle a été détenue à la prison de Qarchak, mais libérée sous caution au bout de plusieurs jours.
Des agents des services de renseignement l’ont de nouveau arrêtée en décembre 2018 pour la soumettre à un interrogatoire durant un mois dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Elle a été transférée dans le quartier des femmes d’Evine le 2 janvier 2019.
Au bout d’un an, elle a été envoyée en congé médical sur certification du bureau de la médecine légale, qui a estimé qu’elle devait être soignée pour ses différentes maladies. Mais elle est retournée au quartier des femmes de la prison d’Evine le 22 novembre 2020, avant d’avoir terminé son traitement, pour purger ses quatre années restantes.
La 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à cinq ans de prison pour “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale”, une décision qui a ensuite été confirmée par la Cour de révision.
L’enseignante retraitée Massoumeh Asgari, est la seule tutrice de son fils de 16 ans.
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