L’axe le plus important et le plus néfaste de la mauvaise gestion des ressources en eau en Iran a été l’investissement dans l’autosuffisance alimentaire. Elle a conduit à un développement agricole non réglementé et non durable.
Cette politique peu judicieuse a mené à l’extraction incontrôlée des ressources en eau de surface et souterraine et à l’affaissement du développement. Elle a ainsi entraîné la destruction d’une grande partie des ressources en eau renouvelables du pays.
Cependant, l’examen des statistiques et des informations officielles montre que, ces dernières années, non seulement le régime n’a pas atteint l’autosuffisance alimentaire et agricole, mais qu’en plus, en raison de la propagation de la pauvreté et de l’inflation, ainsi que du chômage, le pouvoir d’achat de la population a fortement diminué. Par conséquent, la sécurité alimentaire est plus que jamais menacée.
Les effets dévastateurs et les conséquences de la mise en péril de la sécurité alimentaire dans un pays sont bien plus dangereux et tragiques que le manque d’autosuffisance alimentaire.
La crise de l’eau et de ses ressources quantitatives et qualitatives n’est presque rien comparée à la crise des ressources quantitatives et qualitatives en sol.
A cause de la crise (de la qualité et de la quantité) de l’eau, des solutions existent en dépensant des sommes exorbitantes et en important de l’eau ou en dessalant l’eau de mer et bien d’autres solutions. Cependant, les ressources en sol très précieuses qui sont perdues en raison de la mauvaise gestion du régime subissent chaque année une grave érosion. Et le sol qui reste est gravement salé, et ne peut en aucun cas être compensé. A long terme, il détruira la terre, la civilisation et la vie.
Les autorités internationales soulignent que pour parvenir à un développement durable, il est nécessaire d’accorder une attention équilibrée à tous les aspects économiques, politiques et sociaux sous la forme d’une bonne gouvernance. Cependant, le régime ne considère que ses objectifs économiques destructeurs qui lui sont favorables, ce qui a conduit à un développement déséquilibré.
L’échec de la politique d’autosuffisance agricole, l’amélioration de l’agriculture avec une plus faible consommation d’eau, l’ignorance des potentiels naturels du pays, la création d’opportunités d’emplois stables pour diminuer la pression sur les ressources en eau du pays, les plans pour augmenter la population du pays, l’inattention à l’installation de la population dans les régions avec des ressources en eau faibles ou critiques, l’expansion des métropoles, l’implantation d’industries à forte consommation d’eau aux mauvais endroits, l’ignorance des pertes d’eau dans le réseau de distribution, l’existence de lois en contradiction avec la nature, ont conduit le pays à une défaillance des sources d’eau, de sorte que le régime est obligé de penser à l’importation d’eau avec des dépenses élevées, au transfert d’eau entre les bassins hydrographiques, au dessalement de l’eau de mer et à son transfert vers le plateau central du pays, ce qui aura de nombreuses conséquences environnementales.
En plus des difficultés techniques et spécialisées, l’importation d’eau présente des complexités particulières sur le plan juridique, diplomatique, politique, environnemental, économique, social et même sécuritaire. Normalement, l’importation d’eau n’est pas économique. Même le dessalement de l’eau dans le pays n’est pas économique.
Le pire est qu’aujourd’hui, après 42 ans, les mollahs rendent le pays dépendant d’autres pays, car l’eau est une nécessité vitale. Le régime ne peut l’ignorer. Et les projets ajouteront une quantité énorme de dépenses à l’économie brisée du pays.
Par exemple, pour transférer de l’eau dans le pays depuis le sud, il faut au moins environ 500 kilomètres de pipeline, ce qui impose des coûts très lourds au pays et prolonge le temps de mise en œuvre du projet.
Les projets de dessalement de l’eau de mer devraient être réalisés à l’aide d’énergies renouvelables afin de minimiser les dommages environnementaux. Cependant, l’Iran est loin derrière les pays du sud du Golfe en termes de développement des énergies renouvelables.
Selon les 5ème et 6ème plans quinquennaux de développement du régime, ils étaient censés lancer environ 10 000 mégawatts d’électricité renouvelable dans le pays. Or, au cours des dix dernières années, la quantité totale d’énergie renouvelable produite n’a même pas atteint 1 000 mégawatts.
Ce qui est un signe du gaspillage du capital du régime dans son projet nucléaire, ce qui accroît le scepticisme quant aux ambitions du régime d’obtenir des armes nucléaires.
L’une des plus grandes crises futures du pays, non prise en compte jusqu’à présent, est celle des conséquences liées à une forte baisse du niveau des eaux souterraines et au développement des affaissements.
Source : Iran Focus (site anglais)
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