Le directeur de la prison de Qarchak, Soghra Khodadadi, n’a pas autorisé Mme Safaei à recevoir un traitement médical malgré l’ordonnance du médecin et les demandes répétées de sa famille.
La prisonnière politique a fait une crise cardiaque fin août. Elle a subi une angiographie après de nombreuses entraves de la part des autorités de la prison de Qarchak. Depuis, elle a besoin de recevoir régulièrement la visite d’un spécialiste dans un hôpital. Mais, on l’en a privé.
Les autorités de la prison de Qarchak refusent de fournir un traitement médical à la pression Zahra Safaei. Elle souffre également d’une rage de dents.
Les autorités pénitentiaires ont rejeté sa demande de visite chez un dentiste à l’extérieur de la prison, à ses propres frais. La clinique de la prison ne lui a fourni aucun traitement médical.
Selon l’Ensemble de règles minima des Nations unies pour le traitement des détenus, que tous les États membres des Nations unies sont censés respecter, » les détenus malades qui nécessitent un traitement spécialisé doivent être transférés dans des établissements spécialisés ou dans des hôpitaux civils. «
Cependant, les autorités iraniennes refusent délibérément aux prisonniers et prisonnières, en particulier à ceux et celles qui sont condamnés pour des motifs politiques, de recevoir un traitement médical afin d’exercer une pression sur eux.
Les forces de sécurité ont arrêté Zahra Safaei à Téhéran le 24 février 2020. Elles ont également arrêté sa fille, Parastoo Mo’ini. Elles les ont ensuite transférées au centre de détention du ministère du renseignement (quartier 209 de la prison d’Evine). Zahra Safaei et Parastoo Mo’ini ont été transférées à la prison de Qarchak au début du mois de mars 2020.
Le 28 juin 2020, Zahra Safaei était temporairement libérée de la prison de Qarchak, jusqu’à la fin de son procès, moyennant une caution de 300 millions de tomans. Mais les autorités iraniennes l’ont arrêtée de nouveau le 26 juillet 2020, lorsqu’elle s’est rendue au bureau du procureur de la prison d’Evine pour examiner son cas et celui de sa fille. Le 27 juillet 2020, elle a été transférée à la prison de Qarchak.
La prisonnière politique Zahra Safaei, 58 ans, a subi un accident cardiaque le 27 octobre 2020, des suites des harcèlements et intimidations des autorités pénitentiaires.
Source : Iran HRM
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