À Tabriz, des étudiants en clinique de l’hôpital Al-Zahra et certains de leurs professeurs ont organisé une manifestation. Les étudiants de l’école de technologie de l’université de Téhéran ont également fait grève, boycotté leurs cours et organisé une grève.
À Ispahan, des infirmières, des agriculteurs, des chauffeurs et des camionneurs de la raffinerie, et des travailleurs de la compagnie des eaux se sont également mis en grève.
Les tirs à l’aveugle dans les habitations font des innocents victimes
Dans la nuit du mercredi 30 novembre, les médias sociaux ont annoncé qu’une fillette de six ans, Bita Kiani, avait été touchée à l’œil par des agents de l’État utilisant des fusils à plomb. Elle jouait sur le balcon de leur maison à Malekchahr, Ispahan.
Les médias sociaux ont également rapporté qu’une hôtesse de l’air avait été tuée par balle par les forces de sécurité. Sanaz Kechavarz a été prise pour cible à Karaj le samedi 26 novembre 2022. Elle travaillait pour Mahan Airlines.
Condamnation à mort d’une entraîneuse de volley-ball, mère de trois enfants
Selon des informations non confirmées diffusées par les médias sociaux, Fahimeh Karimi, entraîneuse de volley-ball et mère de trois enfants, a été condamnée à mort. Mme Karimi a été arrêtée à Parkdacht. Elle est accusée d’avoir dirigé les manifestations et d’avoir battu un membre de l’unité paramilitaire des Bassidjis lors des manifestations de Pakdacht.
Elle était détenue à la prison d’Evine, mais a récemment été transférée à la prison de Khorin, à Pakdacht.
Détentions arbitraires et enlèvements
Les forces de sécurité ont arrêté Siran Hormozi à son domicile à Boukan le 28 novembre 2022. On ignore encore quelles sont les charges retenues contre elle et où elle est détenue.
Nazi (Fatemeh) Habibi a été arrêtée par les forces de sécurité alors qu’elle marchait dans une rue de Téhéran. Elle a été emmenée dans la sinistre prison de Qarchak. Mme Habibi est graphiste et actrice de théâtre. Elle a été privée de l’accès à ses médicaments et de la possibilité de parler à son avocat. Cette situation a aggravé sa maladie et a inquiété sa famille.
Mina Boukaii a été arrêtée dans le quartier de Naziabad à Téhéran le 21 novembre 2022. Avant d’être arrêtée, elle avait reçu des appels anonymes la menaçant d’être arrêtée et violée.
Mina Boukaii est née en 1999 à Sanandaj et est accusée d’avoir dirigé les manifestations.
Trois résidentes de Téhéran, Sepideh, Pegah et Partow Shahvandi, ont été arrêtées lors de manifestations au cimetière de Behechte Zahra le 20 novembre. Toutes les trois sont actuellement incarcérées à la prison de Qarchak sans avoir été jugées.
Partow Shahvandi est étudiante en doctorat de mathématiques à l’Université de formation des enseignants. Sepiden Chahvandi est diplômée de l’université Amir Kabir. Les trois sœurs font du sport et sont membres du club de randonnée de Téhéran.
Des agents des services des renseignements de l’IRGC ont arrêté Maryam Tahmasbi dans la rue alors qu’elle rentrait chez elle après le travail, le 15 novembre. Elle est en détention depuis lors. En raison de problèmes respiratoires, elle a été envoyée de la détention de l’IRGC à la prison d’Adelabad à Chiraz, après trois jours. Personne ne sait encore quelles sont les charges retenues contre elle ni où elle se trouve.
Nadia Mohseni a également été arrêtée le 15 novembre dans la ville de Behchahr, dans la province de Mazandaran.
Neda Mohseni a été arrêtée lors d’une manifestation à Ispahan en octobre. Elle a été torturée pour faire de faux aveux contre elle-même. Neda Mohseni, née en 1988, est une sociologue et une touriste visitant l’Iran, qui vit à Ispahan.
Niloufar Shakeri, 29 ans, a été arrêtée à son domicile à Karaj le 10 octobre 2022. Sa détention ne devait initialement durer que 30 jours, mais elle n’a pas été libérée malgré un passage de deux mois. Les services de sécurité ont préparé un dossier lourd pour elle. Son procès sera convoqué le 5 janvier.
Des agents en civil ont arrêté Roshanak Molaii Alichah à Téhéran le 27 septembre. Elle a été sévèrement battue, insultée et menacée lorsqu’elle a été conduite au tribunal. Elle doit purger une peine de cinq ans et huit mois de prison. Le mardi 29 novembre, elle et Golrokh Ebrahimi Iraee ont été transférées de la prison de Qarchak à la prison d’Evine. Les membres de la famille de Rochanak sont très inquiets de ses conditions de détention.
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