Soulignant son opposition à la peine de mort et aux exécutions cruelles et inhumaines, Iran Human Rights condamne son utilisation pour tous les chefs d’accusation. IHR considère que l’exécution de prisonniers politiques pour des raisons de sécurité constitue une violation du droit international relatif aux droits humains.
Le directeur, Mahmood Amiry-Moghaddam, a déclaré : « Ces personnes ont été condamnées à mort sans procédure régulière ni procès équitable derrière les portes closes du tribunal révolutionnaire, leurs sentences sont dépourvues de toute validité juridique. Ces exécutions ont pour but de créer une peur sociétale et de détourner l’attention du public des échecs des services de renseignement de la République islamique. »
Le nombre d’exécutions en 2022 a désormais dépassé les 500, soit le taux le plus élevé depuis cinq ans.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, quatre hommes ont été exécutés dans la prison de Rajaï Chahr le 4 décembre. Leurs identités ont été établies comme étant Hossein Ordukhanzadeh, Shahin Imani Mahmoudabad, Milad Ashrafi Atbatan et Manouchehr Bejandi. Ils ont été condamnés à mort pour collaboration avec les services du renseignement israélien et enlèvement par le tribunal révolutionnaire.
Selon le système judiciaire de la République islamique, il y avait sept accusés dans cette affaire. Les trois autres hommes ont été condamnés à des peines de 5 à 10 ans d’emprisonnement.
Des informations supplémentaires obtenues par Iran Human Rights révèlent que deux autres prisonniers ont également été conduits à la potence le 4 décembre. Mais leur identité et les charges retenues contre eux pour la peine capitale sont inconnues au moment de la rédaction de cet article.
Source : IHR/ CSDHI
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