Mme Yavari était accusée de « guerre contre Dieu », ce qui est passible de la peine de mort.
Elle est accusée d’avoir « mis le feu » à une base de la force paramilitaire Basij dans la rue Taleqani dans la ville de Golpayegan l’année dernière et d’avoir « communiqué » avec un membre présumé de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien (OMPI/PMOI).
Pendant sa détention, Mme Yavari a été torturée, privée de médicaments et menacée de voir son fils condamné à 15 ans de prison si elle n’avouait pas.
Masoomeh Yavari, cette mère iranienne, a été arrêtée le 5 septembre à son domicile de Golpayegan, dans la province d’Isfahan.
Son fils Mohammad Mehdi, étudiant en deuxième année à l’université des sciences médicales d’Ispahan, a été placé en détention deux semaines plus tard après s’être enquis de la situation de sa mère et avoir tenté de lui fournir les médicaments dont elle avait besoin.
La mère iranienne est dans un état de santé critique.
Mme Yavari avait avoué des crimes qu’elle n’avait pas commis afin d’épargner à son fils une peine de 15 ans d’emprisonnement : « Elle a été contrainte et menacée d’avouer des actes tels que l’incendie de la base des bassidjis, alors qu’elle n’a rien à voir avec cela. Elle a été forcée d' »avouer » de nombreuses autres choses qu’elle n’avait pas faites et que son état de santé ne lui aurait pas permis de faire ».
La mère iranienne est accusée de « guerre contre Dieu » en raison de ses liens avec Shabnam Maddzadeh, , en référence aux membres de l’OMPI/PMOI.
La source a déclaré qu’elle avait rencontré Madadzadeh en 2009, lorsque les deux femmes étaient incarcérées dans le même quartier.
À l’époque, Mme Madadzadeh, une étudiante militante, avait été emprisonnée en raison de l’appartenance présumée de sa sœur à l’OMPI. Elle a quitté l’Iran après sa libération.
La mère iranienne a été arrêtée pour avoir participé à des manifestations contre les résultats de l’élection présidentielle de 2009. Elle a également été libérée par la suite.
Source : IranWire
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